É.-U. 2009. Comédie dramatique de Tyler Perry avec Taraji P. Henson, Tyler Perry, Adam Rodriguez. Forcée de prendre soin de ses deux neveux et de sa nièce, une chanteuse de club alcoolique décide de remettre de l'ordre dans sa vie dissipée. Récit classique de femme perdue et de foi retrouvée. Intrigue sirupeuse au sentimentalisme primaire. Réalisation frontale, à la manière des comédies de situations. Interprétation sincère. (sortie en salle: 11 septembre 2009)
Forcée de prendre soin de ses deux neveux et de sa nièce, une chanteuse de club alcoolique décide de remettre de l'ordre dans sa vie dissipée. Récit classique de femme perdue et de foi retrouvée. Intrigue sirupeuse au sentimentalisme primaire. Réalisation frontale, à la manière des comédies de situations. Interprétation sincère. (sortie en salle: 11 septembre 2009)
Reprenant la plupart des éléments qui ont fait le succès - populaire - de ses précédents opus tels DADDY'S LITTLE GIRLS et THE FAMILY THAT PREYS, pour n'en nommer que deux, le prolifique dramaturge et réalisateur américain Tyler Perry signe avec I CAN DO BAD ALL BY MYSELF un film ultra prévisible baignant dans un sentimentalisme primaire. En tablant sur le thème de la femme perdue qui rentre dans le droit chemin en recouvrant sa foi, Perry dispense une fois encore une bonne dose d'enseignements religieux entre un rire et deux larmes. Sa réalisation modeste, frontale comme celle des comédies de situations, ne rehausse guère le niveau d'intérêt, et l'aspect carton-pâte de certains extérieurs n'aide en rien. Qui plus est, l'inclusion du personnage fétiche de l'auteur, Madea, semble plaquée quand elle ne s'avère pas carrément intrusive. Dans la peau de personnages unidimensionnels, Taraji P. Henson (THE CURIOUS CASE OF BENJAMIN BUTTON) et Adam Rodriguez (de la série CSI MIAMI) offrent un jeu sincère.
Texte : François Lévesque