Lux. 2009. Drame sentimental de Jean-Claude Schlim avec Layke Anderson, Benn Northover, Udo Kier. En 1984 à Amsterdam, un jeune homosexuel en fugue devient danseur dans un cabaret et s'éprend d'un collègue hétérosexuel, ignorant qu'il est porteur du virus du sida. Récit autobiographique aux accents mélodramatiques appuyés. Scénario inégal. Tableau d'époque esquissé avec sobriété. Bons interprètes. (sortie en salle: 26 août 2011)
En 1984 à Amsterdam, un jeune homosexuel en fugue devient danseur dans un cabaret et s'éprend d'un collègue hétérosexuel, ignorant qu'il est porteur du virus du sida. Récit autobiographique aux accents mélodramatiques appuyés. Scénario inégal. Tableau d'époque esquissé avec sobriété. Bons interprètes. (sortie en salle: 26 août 2011)
Puisant dans ses souvenirs de jeunesse, certains euphoriques, d'autres plus tragiques, le Luxembourgeois Jean-Claude Schlim signe un premier film sincère mais fertile en situations mélodramatiques et en effets appuyés. La modestie de sa production s'avère plus criante du côté de la reconstitution historique. En effet, l'action se déroulant principalement dans un cabaret, on ne voit jamais à l'écran les charmes d'Amsterdam, et encore moins son effervescence. En revanche, la trame musicale riche et diversifiée puise dans le corpus des grandes figures de l'époque, dont Klaus Nomi. Sur ces rythmes souvent endiablés, le réalisateur trousse des numéros de travestis hauts en couleur, lors desquels les interprètes donnent le meilleur d'eux-mêmes. Aux côtés du toujours solide Udo Kier, spectaculaire dans le rôle de Madame, les jeunes Layke Anderson et Benn Northover se livrent sans pudeur.
Texte : André Lavoie
Guillaume Fournier - Voir
Récit personnel mais trop mélancolique, utile mais parsemé de scènes inutiles, honnête mais trop confus, voilà le film imparfait de Jean-Claude Schlim, qui à force de trop vouloir nous toucher, nous effleure à peine. Dommage.
André Lavoie - Le Devoir
Dans ce tourbillon excessif, les enjeux narratifs semblent souvent noyés, et la transition entre la comédie de moeurs et le drame romantique apparaît bien longue, voire déstabilisante, comme si les personnages étaient parachutés dans un autre film.
Marc-André Lussier - La Presse
Misant sur une approche (...) frontale (...), Schlim a parfois la main un peu lourde. À cet égard, le dernier acte se révèle passablement appuyé. (...) cela dit, HOUSE OF BOYS a le mérite de ramener le souvenir d'une époque à la fois exaltante et douloureuse.