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House of Boys

Lux. 2009. Drame sentimental de Jean-Claude Schlim avec Layke Anderson, Benn Northover, Udo Kier. En 1984 à Amsterdam, un jeune homosexuel en fugue devient danseur dans un cabaret et s'éprend d'un collègue hétérosexuel, ignorant qu'il est porteur du virus du sida. Récit autobiographique aux accents mélodramatiques appuyés. Scénario inégal. Tableau d'époque esquissé avec sobriété. Bons interprètes. (sortie en salle: 26 août 2011)

13 ans +
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House of Boys (House of Boys)

13 ans + 13 ans +

Lux. 2009. Drame sentimental de Jean-Claude Schlim avec Layke Anderson, Benn Northover, Udo Kier.

En 1984 à Amsterdam, un jeune homosexuel en fugue devient danseur dans un cabaret et s'éprend d'un collègue hétérosexuel, ignorant qu'il est porteur du virus du sida. Récit autobiographique aux accents mélodramatiques appuyés. Scénario inégal. Tableau d'époque esquissé avec sobriété. Bons interprètes. (sortie en salle: 26 août 2011)

Luxembourg, 1984. Sur un coup de tête, Frank, 18 ans, quitte sa famille étouffante pour aller s'établir avec une amie à Amsterdam qui, peu de temps après, le flanque à la porte. Le jeune homosexuel trouve alors refuge dans un cabaret, le House of Boys, dirigé par un patron autoritaire que tous surnomment Madame. Frank devient rapidement le danseur vedette du club, éclipsant Jake, un jeune Américain hétérosexuel. Subjugué par le charme de ce dernier, Frank met tout en oeuvre pour le séduire et, contre toute attente, finit par y parvenir. Mais leur relation naissante prend une tournure dramatique lorsque Jake, à la suite d'une overdose, découvre qu'il est porteur du virus du sida, une nouvelle maladie mortelle qui frappe surtout les homosexuels.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Puisant dans ses souvenirs de jeunesse, certains euphoriques, d'autres plus tragiques, le Luxembourgeois Jean-Claude Schlim signe un premier film sincère mais fertile en situations mélodramatiques et en effets appuyés. La modestie de sa production s'avère plus criante du côté de la reconstitution historique. En effet, l'action se déroulant principalement dans un cabaret, on ne voit jamais à l'écran les charmes d'Amsterdam, et encore moins son effervescence. En revanche, la trame musicale riche et diversifiée puise dans le corpus des grandes figures de l'époque, dont Klaus Nomi. Sur ces rythmes souvent endiablés, le réalisateur trousse des numéros de travestis hauts en couleur, lors desquels les interprètes donnent le meilleur d'eux-mêmes. Aux côtés du toujours solide Udo Kier, spectaculaire dans le rôle de Madame, les jeunes Layke Anderson et Benn Northover se livrent sans pudeur.

Texte : André Lavoie

Revue de presse

Dans le bar d'Amsterdam

Récit personnel mais trop mélancolique, utile mais parsemé de scènes inutiles, honnête mais trop confus, voilà le film imparfait de Jean-Claude Schlim, qui à force de trop vouloir nous toucher, nous effleure à peine. Dommage.

House of Boys Jean-Claude Schlim

La Fin de la récréation

Dans ce tourbillon excessif, les enjeux narratifs semblent souvent noyés, et la transition entre la comédie de moeurs et le drame romantique apparaît bien longue, voire déstabilisante, comme si les personnages étaient parachutés dans un autre film.

House of Boys Jean-Claude Schlim

Le Drame des années sida

Misant sur une approche (...) frontale (...), Schlim a parfois la main un peu lourde. À cet égard, le dernier acte se révèle passablement appuyé. (...) cela dit, HOUSE OF BOYS a le mérite de ramener le souvenir d'une époque à la fois exaltante et douloureuse.

House of Boys Jean-Claude Schlim

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