G.-B. 2009. Drame fantastique de David Yates avec Daniel Radcliffe, Michael Gambon, Rupert Grint. Alors qu'il enquête sur le passé d'un professeur de potions, un jeune sorcier met la main sur un manuel scolaire annoté ayant appartenu à un mystérieux prince de sang mêlé. Tiède sixième épisode d'une série à succès. Récit chiche en mystères et en révélations. Passages joliment extravagants. Réalisation technique impeccable. Jeu solide de D. Radcliffe. (sortie en salle: 15 juillet 2009)
Alors qu'il enquête sur le passé d'un professeur de potions, un jeune sorcier met la main sur un manuel scolaire annoté ayant appartenu à un mystérieux prince de sang mêlé. Tiède sixième épisode d'une série à succès. Récit chiche en mystères et en révélations. Passages joliment extravagants. Réalisation technique impeccable. Jeu solide de D. Radcliffe. (sortie en salle: 15 juillet 2009)
Si la réalisation technique pilotée par David Yates demeure impeccable, il reste que ce sixième épisode des aventures de Harry Potter au cinéma ne compte pas parmi les meilleurs. Au-delà de la magie, qui continue d'opérer côté décors, costumes et effets spéciaux, l'avant-dernier volet des aventures du héros créé par J.K. Rowling affiche certains signes d'essoufflement: l'intrigue, qui oppose le jeune héros aux forces des ténèbres incarnées par quelques personnages à double-face, progresse peu à travers le scénario de Steve Kloves. De fait, celui-ci accorde beaucoup d'importance aux émois amoureux des jeunes héros, un peu moins à la menace sourde qui pèse sur leurs vies, et dont les personnages de Harry et Dumbledore servent de paratonnerre. Quelques scènes fortes et joliment extravagantes, notamment celles impliquant Helena Bonham Carter et Jim Broadbent, viennent cependant donner une impulsion à un récit chiche en mystères et peu fécond en révélations. Et dans le rôle-titre, Daniel Radcliffe continue de s'imposer avec la grâce qu'on lui connaît.
Texte : Martin Bilodeau