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Harry Brown

G.-B. 2009. Drame de moeurs de Daniel Barber avec Michael Caine, Emily Mortimer, Charlie Creed-Miles. Révolté par le meurtre d'un vieil ami, un retraité veuf décide de purger son quartier de la bande de truands qui y fait la loi. Formule connue rehaussée par une peinture de milieu crédible. Un certain manichéisme tempéré par la relative sobriété de l'exécution. Réalisation au point. Performance très solide de M. Caine. (sortie en salle: 21 mai 2010)

16 ans + (violence)
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Harry Brown (Harry Brown)

16 ans + (violence) 16 ans + (violence)

G.-B. 2009. Drame de moeurs de Daniel Barber avec Michael Caine, Emily Mortimer, Charlie Creed-Miles.

Révolté par le meurtre d'un vieil ami, un retraité veuf décide de purger son quartier de la bande de truands qui y fait la loi. Formule connue rehaussée par une peinture de milieu crédible. Un certain manichéisme tempéré par la relative sobriété de l'exécution. Réalisation au point. Performance très solide de M. Caine. (sortie en salle: 21 mai 2010)

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Harry Brown habite encore l'appartement où son épouse Claire et lui ont vécu des années heureuses. Hospitalisée, celle-ci s'éteint juste avant que Harry n'ait eu le temps d'arriver, contraint qu'il a été de faire un détour afin d'éviter le repaire d'une bande de truands qui a fait main basse sur son quartier ouvrier de Londres frappé par la misère. Peu après l'enterrement, Leo, un vieil ami du coin, fait part à Harry de son intention de ne plus se laisser terroriser par les jeunes malfrats. Quand l'inspecteure Alice Frampton vient lui annoncer le meurtre de Leo, le respectable retraité au passé militaire secret forme le projet de purger son quartier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

HARRY BROWN reprend à son compte, et en sol anglais, la formule du citoyen justicier popularisée par DEATH WISH et WALKING TALL. Laquelle sert trop souvent de justification à un propos réactionnaire et manichéen. Or, grâce à une peinture de milieu fort crédible, le film du nouveau venu Daniel Barber prend ses distances vis à vis du modèle habituel. L'ensemble bénéficie en outre d'une mise en scène sobre et au point, qui ménage ses effets et soutient habilement la tension. Si bien que l'invraisemblance du dénouement ne se manifeste qu'après réflexion. Cela étant, le film tire beaucoup de sa force de la performance très solide de Michael Caine qui, après avoir joué moult voleurs et espions, dont l'iconique Harry Palmer, est tout à fait crédible en ex-Marine fatigué.

Texte : François Lévesque

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