G.-B. 2009. Drame de moeurs de Daniel Barber avec Michael Caine, Emily Mortimer, Charlie Creed-Miles. Révolté par le meurtre d'un vieil ami, un retraité veuf décide de purger son quartier de la bande de truands qui y fait la loi. Formule connue rehaussée par une peinture de milieu crédible. Un certain manichéisme tempéré par la relative sobriété de l'exécution. Réalisation au point. Performance très solide de M. Caine. (sortie en salle: 21 mai 2010)
Révolté par le meurtre d'un vieil ami, un retraité veuf décide de purger son quartier de la bande de truands qui y fait la loi. Formule connue rehaussée par une peinture de milieu crédible. Un certain manichéisme tempéré par la relative sobriété de l'exécution. Réalisation au point. Performance très solide de M. Caine. (sortie en salle: 21 mai 2010)
HARRY BROWN reprend à son compte, et en sol anglais, la formule du citoyen justicier popularisée par DEATH WISH et WALKING TALL. Laquelle sert trop souvent de justification à un propos réactionnaire et manichéen. Or, grâce à une peinture de milieu fort crédible, le film du nouveau venu Daniel Barber prend ses distances vis à vis du modèle habituel. L'ensemble bénéficie en outre d'une mise en scène sobre et au point, qui ménage ses effets et soutient habilement la tension. Si bien que l'invraisemblance du dénouement ne se manifeste qu'après réflexion. Cela étant, le film tire beaucoup de sa force de la performance très solide de Michael Caine qui, après avoir joué moult voleurs et espions, dont l'iconique Harry Palmer, est tout à fait crédible en ex-Marine fatigué.
Texte : François Lévesque