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Fleur du désert (Wüstenblume)

G.-B. 2009. Drame biographique de Sherry Hormann avec Liya Kebede, Sally Hawkins, Timothy Spall. La vie et les débuts difficiles de la mannequin d'origine somalienne Waris Dirie. Adaptation consciencieuse du livre autobiographique de W. Dirie. Traitement mélodramatique tempéré par des personnages secondaires amusants. Réalisation impersonnelle. Interprétation satisfaisante.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Fleur du désert (Wüstenblume)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

G.-B. 2009. Drame biographique de Sherry Hormann avec Liya Kebede, Sally Hawkins, Timothy Spall.

La vie et les débuts difficiles de la mannequin d'origine somalienne Waris Dirie. Adaptation consciencieuse du livre autobiographique de W. Dirie. Traitement mélodramatique tempéré par des personnages secondaires amusants. Réalisation impersonnelle. Interprétation satisfaisante.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Sherry Hormann
D'après le livre de Waris Dirie
D'après le livre de Cathleen Miller
Photographie :
Musique :
Montage :
À 13 ans, la Somalienne Waris Dirie s'enfuit de chez ses parents afin d'échapper à un mariage forcé. Au terme d'une longue errance, la jeune fille, qui fut excisée à l'âge de trois ans, rejoint Mogadiscio où elle retrouve sa grand-mère. Celle-ci l'envoie à Londres où la jeune fille devient domestique à l'ambassade de Somalie. Au début de la vingtaine, Waris fait la connaissance de Terry Donaldson, un célèbre photographe de mode, qui va lancer sa carrière de mannequin. Les débuts de la jeune femme n'en seront pas moins difficiles car elle est en situation irrégulière en Angleterre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation consciencieuse et respectueuse du livre de Waris Dirie brosse un portrait lisse et propret de la top model. Le traitement mélodramatique de ce "biopic" à la facture télévisuelle a beau être tempéré par une galerie de personnages secondaires amusants (Juliet Stevenson est irrésistible en directrice d'agence), il reste que l'ensemble manque de profondeur. En outre, les auteurs font à peine mention des répercussions du drame de l'excision sur la vie personnelle de Dirie. Ainsi, il faut attendre les 15 dernières minutes du film pour que l'émotion surgisse. Elle-même mannequin, l'Éthiopienne Liya Kebede se glisse avec conviction dans la peau de sa consoeur.

Texte : Olivier Lefébure

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