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Décadence VI (Saw VI)

Can. 2009. Drame d'horreur de Kevin Greutert avec Tobin Bell, Costas Mandylor, Shawnee Smith. Par l'entremise de sa veuve et d'un policier vendu à sa cause, le défunt tueur en série Jigsaw poursuit son oeuvre de vengeance et d'assainissement social. Suite à l'intrigue fleuve artificiellement alambiquée. Réalisation et montage mécaniques. Effets gore réussis. Interprétation très inégale. (sortie en salle: 23 octobre 2009)

16 ans + (violence, horreur)
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Décadence VI (Saw VI)

16 ans + (violence, horreur) 16 ans + (violence, horreur)

Can. 2009. Drame d'horreur de Kevin Greutert avec Tobin Bell, Costas Mandylor, Shawnee Smith.

Par l'entremise de sa veuve et d'un policier vendu à sa cause, le défunt tueur en série Jigsaw poursuit son oeuvre de vengeance et d'assainissement social. Suite à l'intrigue fleuve artificiellement alambiquée. Réalisation et montage mécaniques. Effets gore réussis. Interprétation très inégale. (sortie en salle: 23 octobre 2009)

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Le lieutenant Mark Hoffman, qui s'est révélé être un assistant du défunt tueur en série John, alias Jigsaw, croyait avoir réussi à faire accuser l'agent Strahm de ses propres méfaits. Apprenant que la collègue de ce dernier a survécu, le flic corrompu file demander des consignes à Jill, la veuve de John. Celle-ci lui remet cinq enveloppes, déclenchant du coup une nouvelle série de meurtres-épreuves dont la principale victime est William Easton, un cadre détestable d'une compagnie d'assurance-vie qui a refusé d'aider John de son vivant. Pendant que les autorités s'activent, Easton est soumis, à l'intérieur d'un vaste zoo abandonné, à quatre épreuves desquelles dépendront la vie de ses collègues.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après avoir agi comme monteur sur tous les films de la série SAW, Kevin Greutert prend maintenant les commandes d'un sixième dont la facture, la réalisation et le montage, justement, sont en tous points conformes au modèle établi dans les précédents opus. Si ce parti pris de la continuité visuelle apparaît nécessaire dans la mesure où des éléments et des scènes des autres films sont revisités, voire expliqués, il n'en demeure pas moins que SAW VI semble tout droit sorti d'une chaîne de montage. À ce stade, l'intrigue alambiquée trahit un sérieux manque d'invention. De fait, l'ensemble s'apparente maintenant davantage à du «fast food» qu'à une recette. Au moins, les effets gore, abondants, sont réussis, quoiqu'une fois encore mis au service d'une morale douteuse qui, ici cependant, est traitée avec un peu moins de sérieux par les auteurs. L'interprétation, fort inégale, va du correct à l'affligeant.

Texte : François Lévesque

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