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Combats de rue (Fighting)

É.-U. 2009. Drame sportif de Dito Montiel avec Channing Tatum, Terrence Howard, Zulay Henao. Un jeune homme au passé trouble est recruté par un mystérieux promoteur qui l'initie aux combats clandestins. Intrigue prévisible aux rouages éprouvés. Approche manichéenne. Réalisation dynamique, au service des personnages. Bonne interprétation. (sortie en salle: 24 avril 2009)

13 ans + (violence)
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Combats de rue (Fighting)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2009. Drame sportif de Dito Montiel avec Channing Tatum, Terrence Howard, Zulay Henao.

Un jeune homme au passé trouble est recruté par un mystérieux promoteur qui l'initie aux combats clandestins. Intrigue prévisible aux rouages éprouvés. Approche manichéenne. Réalisation dynamique, au service des personnages. Bonne interprétation. (sortie en salle: 24 avril 2009)

Shawn, originaire de l'Alabama, peine à s'adapter à New York, où il vend à rabais des biens contrefaits afin de subsister et défend à la force de ses poings le peu qu'il possède. Il se bat d'ailleurs avec tant de talent que Harvey, un mystérieux «entrepreneur», le remarque et, sur la promesse de lui faire gagner des sommes appréciables, l'initie aux combats clandestins. En peu de temps, Shawn devient le nouveau champion et, parallèlement, amorce une idylle avec une mère célibataire. Rapidement toutefois, le jeune pugiliste se fait demander de perdre ses combats afin de favoriser les gains d'un gros bonnet qui a misé sur son adversaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après un premier long métrage indépendant remarqué (A GUIDE TO RECOGNIZING YOUR SAINTS, inédit au Québec), Dito Montiel retrouve les rues de New York pour une oeuvre logeant cette fois définitivement à l'enseigne de Hollywood. Tout, dans l'intrigue de FIGHTING, exsude le calcul et le manichéisme (pauvres aux intentions pures en butte aux riches décadents). Chaque développement survient là où on l'attendait et débouche sur la situation prévue. Il y a, dans le parcours semé d'embûches du héros, autant de ROCKY (et ses avatars) que de Dickens. C'est dire que les scénaristes ont misé sur des formules éprouvées, sans toutefois veiller à mettre leur intrigue à l'abri de quelques facilités et invraisemblances. Ceci dit, le tout est orchestré avec dynamisme et les personnages, surtout celui de Harvey, bienfaiteur ambigu, sont plutôt attachants. En cela, le film est plus redevable aux interprètes qu'au scénario.

Texte : François Lévesque

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