
Ceci est mon sang (Bakjwi)



Ceci est mon sang (Bakjwi)
L'avis de Mediafilm
Le Sud-Coréen Park Chan-wook (OLD BOY, SYMPATHY FOR LADY VENGEANCE) a reçu à Cannes le Prix du Jury pour cette adaptation très libre du roman "Thérèse Raquin" d'Émile Zola. Récompense méritée pour un film fin, au climat éthéré, à l'humour quasi burlesque, ankylosé par les longueurs, certes, mais néanmoins traversé de beaux moments. À preuve: cette rencontre nocturne du vampire et de sa future maîtresse, pieds nus, qu'il soulève avec grâce et dépose dans ses proches chaussures, en un mouvement chorégraphique d'une sensualité à couper le souffle. Le film comporte plusieurs instants de grâce semblables, qui se font cependant plus rares dans la deuxième partie, où la nature extravagante du cinéaste prend le dessus. Les limites du scénariste aussi. Ainsi, la plastique du film, d'un grand raffinement, avec ses cadrages et sa lumière très étudiés, s'appuie sur un scénario qui, au-delà des motifs judéo-chrétiens opposant la rédemption par la retenue (lui) et la libération par l'extase (elle), néglige de creuser la psychologie des personnages.
Synopsis

(sortie en salle le 7 août 2009)
Année
2009Genre
Drame d'horreurDurée
134 min.Origine
Corée du SudImages
