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Ceci est mon sang (Bakjwi)

Cor.S. 2009. Drame d'horreur de Park Chan-wook avec Song Kang-ho, Kim Ok-vin, Kim Hae-suk. Un prêtre devenu vampire à la suite d'une expérience médicale tombe éperdument amoureux d'une jeune femme maltraitée par sa belle-famille. Adaptation libre et extravagante du roman "Thérèse Raquin" d'Émile Zola. Scénario ankylosé de quelques longueurs. Pointes d'humour frôlant le burlesque. Réalisation sophistiquée. Interprètes bien dirigés. (sortie en salle: 7 août 2009)

16 ans + (violence, érotisme)
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Ceci est mon sang (Bakjwi)

16 ans + (violence, érotisme) 16 ans + (violence, érotisme)

Cor.S. 2009. Drame d'horreur de Park Chan-wook avec Song Kang-ho, Kim Ok-vin, Kim Hae-suk.

Un prêtre devenu vampire à la suite d'une expérience médicale tombe éperdument amoureux d'une jeune femme maltraitée par sa belle-famille. Adaptation libre et extravagante du roman "Thérèse Raquin" d'Émile Zola. Scénario ankylosé de quelques longueurs. Pointes d'humour frôlant le burlesque. Réalisation sophistiquée. Interprètes bien dirigés. (sortie en salle: 7 août 2009)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
Sang-hyun, un prêtre à la dévotion inébranlable, se porte volontaire pour tester sur lui-même un vaccin devant permettre l'éradication d'un virus mortel. Mais l'expérience, en sol africain, tourne mal. À la différence des quarante-neuf autres cobayes, morts dans la douleur, le jeune homme d'Église ressuscite après un bref trépas. De retour au Japon, où il passe à tort ou à raison pour un guérisseur, Sang-hyun se découvre une aversion pour la lumière du jour et un goût inédit pour le sang humain. Après avoir sauvé la vie d'un ami d'enfance mourant d'un cancer, la mère de ce dernier lui témoigne sa reconnaissance en l'invitant chez elle où il fait la connaissance de Tae-ju, sa bru. Son attirance pour la jeune femme maltraitée par sa belle-famille est irrésistible, et de toute évidence partagée. Mais à peine ont-ils consommé l'acte que Sang-hyun lui confie l'inavouable: il est un vampire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le Sud-Coréen Park Chan-wook (OLD BOY, SYMPATHY FOR LADY VENGEANCE) a reçu à Cannes le Prix du Jury pour cette adaptation très libre du roman "Thérèse Raquin" d'Émile Zola. Récompense méritée pour un film fin, au climat éthéré, à l'humour quasi burlesque, ankylosé par les longueurs, certes, mais néanmoins traversé de beaux moments. À preuve: cette rencontre nocturne du vampire et de sa future maîtresse, pieds nus, qu'il soulève avec grâce et dépose dans ses proches chaussures, en un mouvement chorégraphique d'une sensualité à couper le souffle. Le film comporte plusieurs instants de grâce semblables, qui se font cependant plus rares dans la deuxième partie, où la nature extravagante du cinéaste prend le dessus. Les limites du scénariste aussi. Ainsi, la plastique du film, d'un grand raffinement, avec ses cadrages et sa lumière très étudiés, s'appuie sur un scénario qui, au-delà des motifs judéo-chrétiens opposant la rédemption par la retenue (lui) et la libération par l'extase (elle), néglige de creuser la psychologie des personnages.

Texte : Martin Bilodeau

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