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Brüno

É.-U. 2009. Comédie satirique de Larry Charles avec Sacha Baron Cohen, Gustaf Hammarsten. À Hollywood, un chroniqueur de mode autrichien, gay flamboyant, prend les moyens les plus extrêmes pour parvenir à la célébrité. Pseudo-documentaire provocateur, tournant en dérision l'homophobie et la quête effrénée de la notoriété. Humour outrancier souvent désopilant, parfois facile. Réalisation rythmée. S. Baron Cohen en grande forme. (sortie en salle: 10 juillet 2009)

16 ans + (langage vulgaire, érotisme)
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Brüno (Brüno)

16 ans + (langage vulgaire, érotisme) 16 ans + (langage vulgaire, érotisme)

É.-U. 2009. Comédie satirique de Larry Charles avec Sacha Baron Cohen, Gustaf Hammarsten.

À Hollywood, un chroniqueur de mode autrichien, gay flamboyant, prend les moyens les plus extrêmes pour parvenir à la célébrité. Pseudo-documentaire provocateur, tournant en dérision l'homophobie et la quête effrénée de la notoriété. Humour outrancier souvent désopilant, parfois facile. Réalisation rythmée. S. Baron Cohen en grande forme. (sortie en salle: 10 juillet 2009)

Pays :
Distributeur :
Universal
Congédié de son poste de chroniqueur de mode à la télévision viennoise, Brüno s'envole pour Hollywood en compagnie de son assistant secrètement amoureux de lui. Dans la capitale du glamour, le flamboyant gay autrichien met tout en oeuvre pour devenir une célébrité. Mais chacun de ses plans pour y parvenir (se faire kidnapper par des terroristes islamistes, filmer un politicien bigot dans une position sexuellement compromettante, adopter un bébé africain, etc.) échouent lamentablement. Convaincu que son statut de gay pose problème, Brüno entreprend de se faire passer pour hétérosexuel, en s'enrôlant dans l'armée puis en participant à une excursion de chasse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Trois ans après BORAT, le réalisateur Larry Charles et l'humoriste anglais Sacha Baron Cohen récidivent avec un nouveau pseudo-documentaire provocateur, dans lequel ils épinglent les homophobes et dénoncent l'obsession de la célébrité. À cet égard, on retiendra surtout une séquence fort troublante montrant des parents prêts aux pires bassesses pour voir leurs jeunes enfants apparaître à la télévision. Résultat: un divertissement corsé, souvent désopilant, parfois facile, mais surtout très audacieux sur le plan de l'imagerie sexuelle. Cela dit, l'ensemble ne convainc qu'à moitié, trop de passages semblant avoir été mis en scène avec les supposées victimes de l'excentrique trublion, incarné par un Sacha Baron Cohen en grande forme. Très rythmée, la réalisation de Larry Charles possède un peu plus de fini que celle de BORAT.

Texte : Louis-Paul Rioux

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