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Bancs publics (Versailles rive droite)

Fr. 2009. Comédie de Bruno Podalydès avec Florence Muller, Denis Podalydès, Émeline Bayart. Divers incidents cocasses et étranges ponctuent la journée d'un groupe de travailleurs et d'habitants d'une petite ville de la banlieue parisienne. Film choral ambitieux mêlant avec maladresse satire sociale et intrigue amoureuse. Situations dramatiques forcées. Réalisation compétente. Distribution imposante. (sortie en salle: 14 août 2009)

Général
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Bancs publics (Versailles rive droite) (Bancs publics (Versailles rive droite))

Général Général

Fr. 2009. Comédie de Bruno Podalydès avec Florence Muller, Denis Podalydès, Émeline Bayart.

Divers incidents cocasses et étranges ponctuent la journée d'un groupe de travailleurs et d'habitants d'une petite ville de la banlieue parisienne. Film choral ambitieux mêlant avec maladresse satire sociale et intrigue amoureuse. Situations dramatiques forcées. Réalisation compétente. Distribution imposante. (sortie en salle: 14 août 2009)

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À leur arrivée au travail, Lucie et ses deux collègues sont intriguées par une banderole portant l'inscription "Homme seul", accrochée à la fenêtre d'un appartement situé en face de leur immeuble. Appel de détresse ou mauvaise blague? Bientôt, tous les employés de leur entreprise s'interrogent sur la signification de ce message. À midi, les trois femmes vont pique-niquer dans un parc peuplé d'une foule bigarrée composée de parents, d'enfants agités, d'amoureux, de solitaires, de travailleurs et de personnes âgées. Au cours de l'après-midi, certains d'entre eux entrent à la quincaillerie, où ils sont servis par des employés plus ou moins compétents. La journée tire à sa fin et l'énigme de la banderole n'est toujours pas résolue.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bruno Podalydès termine avec maladresse sa trilogie inspirée de sa ville natale, Versailles, amorcée au tout début de sa carrière avec le court métrage VERSAILLES RIVE GAUCHE et poursuivie avec le sympathique DIEU SEUL ME VOIT. Ce qui devait se conclure dans une évidente apothéose, de par l'ampleur de la distribution réunie, se dégonfle rapidement pour prendre les allures d'une expérience cinématographique décevante, éparpillée et lancinante. D'une part, le scénario tente d'amalgamer les destins de multiples personnages dans trois lieux distincts, mais tout cela apparaît forcé et superficiel. D'autre part, Podalydès, pourtant compétent, mélange mal les genres (entre la satire sociale et l'intrigue amoureuse) et impose un rythme laborieux. Pour alourdir le bilan: les plus grandes stars du cinéma français, dont certaines n'apparaissent parfois que quelques secondes, ne parviennent jamais à camoufler le caractère plutôt vain, voire vaniteux, de l'entreprise.

Texte : André Lavoie

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