É.-U. 2009. Science-fiction de James Cameron avec Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver. Un ex-soldat à la solde d'une compagnie minière infiltre la peuplade autochtone d'une planète lointaine grâce à une mutation qui lui a donné une apparence identique à la leur. Production techniquement révolutionnaire et d'une ampleur colossale. Fable écologiste mince et un peu datée. Réalisation sophistiquée. Excellents interprètes. Huit minutes ajoutées à la version originale. (sortie en salle: 27 août 2010)
Un ex-soldat à la solde d'une compagnie minière infiltre la peuplade autochtone d'une planète lointaine grâce à une mutation qui lui a donné une apparence identique à la leur. Production techniquement révolutionnaire et d'une ampleur colossale. Fable écologiste mince et un peu datée. Réalisation sophistiquée. Excellents interprètes. Huit minutes ajoutées à la version originale. (sortie en salle: 27 août 2010)
AVATAR fera époque. L'ampleur colossale de la production (et incidemment du budget, estimé à 300 millions de dollars) est pleinement justifiée par l'avancée technologique fulgurante qu'elle met de l'avant, permettant l'amalgame optimal entre images tournées et de synthèse. Le film marque ainsi une frontière définitive entre les possibles d'hier et ceux de demain. Expressions faciales précises au micron près, mouvements de la jungle amples et naturels, créatures polymorphes d'une beauté sidérante, scènes à grand déploiement réalisées tambour battant, la forme fluide a bénéficié d'une attention de chaque instant. Tant et si bien qu'on s'explique mal pourquoi James Cameron (THE TERMINATOR, THE ABYSS, TITANIC) a choisi de mettre son talent et ces techniques de pointe au service d'une fable écologiste déjà datée, aux personnages archétypés, aux enjeux manichéens, qui rappelle en moins bien THE NEW WORLD ou même MIA ET LE MIGOU. Il manque à ce film, défendu par d'excellents interprètes, une ampleur dans le discours qui serait à la hauteur de la forme.
Texte : Martin Bilodeau