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Attaque sur Léningrad (Leningrad)

Rus. 2009. Drame de guerre de Aleksandr Buravsky avec Mira Sorvino, Olga Sutulova, Armin Mueller-Stahl. En 1941, une journaliste anglaise en poste à Moscou se retrouve coincée à Leningrad lors du siège de la ville par l'armée allemande. Histoire édifiante inspirée de faits authentiques. Intrigue mélodramatique à la gloire du peuple russe. Traitement solennel par moments. Réalisation classique. Reconstitution d'époque minutieuse. Interprétation satisfaisante.

13 ans +
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Attaque sur Léningrad (Leningrad)

13 ans + 13 ans +

Rus. 2009. Drame de guerre de Aleksandr Buravsky avec Mira Sorvino, Olga Sutulova, Armin Mueller-Stahl.

En 1941, une journaliste anglaise en poste à Moscou se retrouve coincée à Leningrad lors du siège de la ville par l'armée allemande. Histoire édifiante inspirée de faits authentiques. Intrigue mélodramatique à la gloire du peuple russe. Traitement solennel par moments. Réalisation classique. Reconstitution d'époque minutieuse. Interprétation satisfaisante.

Automne 1941. En poste à Moscou d'où elle couvre le conflit germano-soviétique, Kate Davis, jeune journaliste anglaise, réussit à accompagner des collègues masculins à Leningrad pour y réaliser un reportage sur le terrain. Mais sur place, son convoi est mitraillé par un avion allemand. Déclarée disparue, puis morte par les autorités soviétiques, Kate est recueillie par Nina, une jeune milicienne qui se propose de l'aider à quitter la ville. Or, l'officier qui l'a déclarée morte refuse d'avouer son erreur. Kate se retrouve donc bien malgré elle coincée à Leningrad alors que débute le siège de la ville par l'armée allemande.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Inspirée de faits authentiques, cette grosse production internationale est un hymne à la gloire du peuple russe, qui résista vaillamment à l'armée allemande durant 872 jours lors de ce siège. Conventionnelle, édifiante, l'intrigue louvoie habilement entre mélodrame et solennité, sans trop verser dans la lourde propagande. Ainsi, les auteurs n'hésitent pas à dénoncer la bêtise de certains habitants de Leningrad ou la médiocrité de petits chefs locaux, ce qui souligne d'autant l'intégrité de la jeune milicienne. Classique, la réalisation semble tout droit sortie des années 1950 ou 60. Elle n'en demeure pas moins efficace, même si les scènes de bataille manquent d'ampleur. La reconstitution d'époque est impressionnante, tandis que l'interprétation s'avère satisfaisante.

Texte : Olivier Lefébure

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