Go to main content
5

Astro (Astro Boy)

É.-U. 2009. Film d'animation de David Bowers . Dans une ville flottant entre ciel et terre, un garçon désintégré lors d'une expérience militaire est réincarné dans un androïde à son image conçu par son père. Fantaisie inoffensive inspirée de la bande dessinée "Tetsuwan Atomu". Propos troublants sur l'identité et la conscience escamotés par un scénario mécanique. Animation fluide mais sans grand intérêt formel. Rythme soutenu. (sortie en salle: 23 octobre 2009)

Général
5

Astro (Astro Boy)

Général Général

É.-U. 2009. Film d'animation de David Bowers .

Dans une ville flottant entre ciel et terre, un garçon désintégré lors d'une expérience militaire est réincarné dans un androïde à son image conçu par son père. Fantaisie inoffensive inspirée de la bande dessinée "Tetsuwan Atomu". Propos troublants sur l'identité et la conscience escamotés par un scénario mécanique. Animation fluide mais sans grand intérêt formel. Rythme soutenu. (sortie en salle: 23 octobre 2009)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Défiant l'interdiction parentale, Toby, un petit génie turbulent de dix ans vivant à Métro Cité, une ville automatisée maintenue artificiellement entre ciel et terre, assiste à une expérience militaire qui tourne mal. Le garçon est désintégré. Tourmenté par cette tragédie, son père, le docteur Tenma, transfère la mémoire et la conscience de son enfant dans un robot à l'image de ce dernier. Pour l'activer et le faire voler, le savant emploie une nouvelle source d'énergie que le maire mégalomane de Métro Cité convoitait pour asseoir son pouvoir. Frustré, ce dernier chasse l'androïde qui retombe à la surface de la Terre, recouverte de détritus, où des enfants l'adoptent et le baptisent Astro. Se ravisant, le maire retrouve sa trace et le ramène à Métro Cité. Ses jeunes amis terriens vont tout faire pour le sauver.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Créée en 1952 par le Japonais Tezuka Osamu, la bande dessinée "Tetsuwan Atomu" a connu ses heures de gloire dans les années 1960. Cette transposition au grand écran n'apporte rien de nouveau, les auteurs essayant plutôt de greffer à l'original des préoccupations écologiques au goût du jour qui font immanquablement penser à WALL-E ou à certains films de Hayao Myazaki (surtout LE CHÂTEAU DANS LE CIEL). Dans le premier tiers, la mort du garçon et sa réincarnation en robot soulèvent des questions troublantes sur l'identité et la conscience, semblables à celles du A.I. de Spielberg. Le rejet subséquent du robot par le père de l'enfant concrétise cette angoisse. Mais le scénario a tôt fait de s'éloigner de ce propos sérieux et potentiellement subversif pour privilégier un enchaînement mécanique de scènes d'action rudimentaires. Résultat: une fantaisie inoffensive mais bien rythmée, dont l'animation fluide est sans grand intérêt formel.

Texte : André Caron

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3