Fr. 2009. Comédie fantaisiste de Luc Besson avec Freddie Highmore, Robert Stanton, Penny Balfour. Un garçon retourne dans un monde d'êtres miniatures niché sous le terrain de la ferme de son grand-père, afin de secourir sa bien-aimée princesse qui serait en danger. Deuxième épisode accessoire d'une populaire trilogie pour enfants. Manque d'enjeux dramatiques. Humour lourd et puéril. Efficace mariage de prises de vue réelles et d'animation. Interprétation chargée. (sortie en salle: 25 février 2011)
Un garçon retourne dans un monde d'êtres miniatures niché sous le terrain de la ferme de son grand-père, afin de secourir sa bien-aimée princesse qui serait en danger. Deuxième épisode accessoire d'une populaire trilogie pour enfants. Manque d'enjeux dramatiques. Humour lourd et puéril. Efficace mariage de prises de vue réelles et d'animation. Interprétation chargée. (sortie en salle: 25 février 2011)
Ce deuxième épisode de la trilogie de Luc Besson (LES AVENTURES EXTRAORDINAIRES D'ADÈLE BLANC-SEC) ressemble surtout à une longue et ennuyeuse mise en place des éléments du tome final, LA GUERRE DES DEUX MONDES, qui fut tourné en simultané. Dépourvu d'enjeux dramatiques valables, plombé par un message écologiste primaire, le scénario se réduit à une course à obstacles laborieuse destinée à retarder le moment où le jeune héros arrivera au village des Minimoys, pour découvrir la nature du piège qu'on lui a tendu. L'humour se fait lourd et puéril dans les scènes avec acteurs réels, dont la plupart surjouent. Quant aux péripéties des séquences animées, qui se déroulent pour l'essentiel dans un quartier bigarré et malfamé rappelant un peu trop ceux de BLADE RUNNER et STAR WARS, elles font office de remplissage. À tout le moins, sur le plan technique, ce deuxième opus s'avère plus réussi que son prédécesseur, ARTHUR AND THE INVISIBLES, lequel était en revanche plus satisfaisant sur le plan narratif.
Texte : Louis-Paul Rioux
Fernand Denis - La Libre Belgique
Une laideur permanente, une indigence scénaristique, une direction d'acteurs effroyable, un dialogue navrant, un doublage atroce, une bêtise de tous les instants. On ne sait par quel bout échapper à ce plantage tant on attend avec impatience la fin du supplice.
Normand Provencher - Le Soleil
Le rythme défaillant du récit est compensé par la fantasmagorie visuelle où le cinéaste (...) donne dans le tape-à-l'oeil (...). Cette fable écologique, doublée d'une historiette d'amour rose bonbon, plaira aux 5-10 ans, mais risque de laisser en plan les plus grands.
Thomas Sotinel - Le Monde
L'animation numérique des personnages et de l'univers souterrain des Minimoys est (...) au point, manque toujours un moteur dramatique qui donnerait un peu d'allant à l'ensemble. Certes le film se termine en laissant Arthur dans une position délicate, mais le suspense n'est guère angoissant.
Guillaume Fournier - Voir
Contrairement à la première fois, les animations du second volet des aventures d'Arthur (...) sont (...) satisfaisantes. (...) le véritable problème, c'est que ce deuxième opus est une immense introduction au troisième de la série (...). À quoi bon mentionner que le scénario ne propose pas de véritables enjeux dramatiques lorsque l'on sait pertinemment qu'on ne fait que préparer la suite?
André Lavoie - Le Devoir
Récit au manichéisme frôlant le simplisme (...) et peuplé de figures adultes qui agissent comme de grands enfants sans cervelle, ce deuxième volet des aventures du jeune Arthur vaut surtout pour ses prouesses techniques.
Isabelle Hontebeyrie - Ici Week-End / 24 heures
Les plaisanteries sont les bienvenues, le ton général est léger, mais probablement parce qu'il introduit le troisième volet (...), ce film est comme inachevé. Tout le début du film est prometteur, jusqu'à ce qu'arrive la fin... qui n'est qu'une accroche publicitaire pour la suite (...). Bref, on a la désagréable sensation de s'être fait avoir, d'autant que le scénario (...) aurait pu tenir en 20 minutes.
Sonia Sarfati - La Presse
La compagnie BUF et Luc Besson ont fait leurs devoirs en ce qui concerne l'animation et la réalisation (...). Le monde des Minimoys et ses habitants sont plus colorés, texturés et "réels" (...). Le bât blesse par contre (...) dans le scénario. (...) personne ne s’ennuie devant un HISTOIRE DE JOUETS, un SHREK (...); alors que le temps se traîne péniblement pendant LA VENGEANCE DE MALTAZAR.