Aust. 2009. Drame de moeurs de David Michôd avec James Frecheville, Guy Pearce, Ben Mendelsohn. À la suite du décès de sa mère, un adolescent est recueilli par sa grand-mère et ses oncles, de dangereux truands de Melbourne. Solide chronique familiale doublée d'une fascinante série noire. Quelques commodités et baisses de régime. Mise en scène souple et expressive. Interprétation des plus convaincantes. (sortie en salle: 13 août 2010)
À la suite du décès de sa mère, un adolescent est recueilli par sa grand-mère et ses oncles, de dangereux truands de Melbourne. Solide chronique familiale doublée d'une fascinante série noire. Quelques commodités et baisses de régime. Mise en scène souple et expressive. Interprétation des plus convaincantes. (sortie en salle: 13 août 2010)
Ce solide premier long métrage de l'Australien David Michôd tient à la fois de la chronique familiale et de la série noire. Le scénario, dont Michôd est également l'auteur, met de l'avant une succession de notations psychologiques fascinantes, chaque personnage faisant l'objet d'une attention particulière. Au-delà d'une baisse de régime qui survient en fin de première heure, ainsi que de quelques facilités et commodités narratives, l'intrigue abat sa carte maîtresse: le personnage de la grand-mère, qui procure au film un dernier acte mémorable. La mise en scène souple et expressive rappelle, dans ses ambiances nocturnes, le meilleur de Michael Mann (HEAT). L'interprétation est des plus convaincante, y compris celle du nouveau venu James Frecheville, très juste sous son masque impassible et buté.
Texte : François Lévesque