É.-U. 2009. Comédie de moeurs de Miguel Arteta avec Michael Cera, Portia Doubleday, Jean Smart. Un garçon de seize ans puceau et peu hardi s'invente un alter ego sûr de lui afin qu'il l'aide à conquérir la jeune fille dont il est éperdument amoureux. Récit initiatique fondé sur la personnalité attachante de la vedette. Éléments de fantaisie parfois laborieux. Réalisation solide et inspirée. Interprètes de talent. (sortie en salle: 8 janvier 2010)
Un garçon de seize ans puceau et peu hardi s'invente un alter ego sûr de lui afin qu'il l'aide à conquérir la jeune fille dont il est éperdument amoureux. Récit initiatique fondé sur la personnalité attachante de la vedette. Éléments de fantaisie parfois laborieux. Réalisation solide et inspirée. Interprètes de talent. (sortie en salle: 8 janvier 2010)
La réussite relative de YOUTH IN REVOLT tient à peu de choses. À la personnalité attachante de Michael Cera (JUNO, NICK AND NORAH'S INFINITE PLAYLIST) d'une part. L'acteur d'origine canadienne est certes trop vieux pour le rôle qui lui est confié ici, mais comme il apporte au film un supplément d'âme et qu'il livre avec l'ironie suave qu'on lui connaît les meilleures répliques du scénario inspiré du roman de C.D. Payne, on avale rapidement la convention. À la réalisation solide et inspirée de Miguel Arteta (STAR MAPS, THE GOOD GIRL), d'autre part. Celui-ci privilégie humour et légèreté pour composer, avec un budget visiblement modeste, ainsi qu'avec un scénario aux retournements hâtifs et à la fantaisie par moment laborieuse, une oeuvre néanmoins cohérente et harmonieuse. Outre Cera, qui poursuit dans un registre connu, la distribution solide, où brillent tout particulièrement Jean Smart, Ray Liotta et Mary Kay Place, s'active avec talent.
Texte : Martin Bilodeau