Go to main content
5

Adam

É.-U. 2009. Comédie dramatique de Max Mayer avec Hugh Dancy, Rose Byrne, Peter Gallagher. La relation amoureuse ponctuée d'obstacles d'un crack de l'informatique atteint du syndrome d'Asperger et de sa voisine de palier. Scénario didactique et criblé de bons sentiments. Réalisation soyeuse quoiqu'impersonnelle. Jeu sensible et tout en douceur de H. Dancy. (sortie en salle: 14 août 2009)

Général
5

Adam (Adam)

Général Général

É.-U. 2009. Comédie dramatique de Max Mayer avec Hugh Dancy, Rose Byrne, Peter Gallagher.

La relation amoureuse ponctuée d'obstacles d'un crack de l'informatique atteint du syndrome d'Asperger et de sa voisine de palier. Scénario didactique et criblé de bons sentiments. Réalisation soyeuse quoiqu'impersonnelle. Jeu sensible et tout en douceur de H. Dancy. (sortie en salle: 14 août 2009)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Montage :
À la mort de son père, le monde d'Adam, jeune crack de l'informatique atteint du syndrome d'Asperger, s'est dépeuplé. Si bien que lorsque Beth, une enseignante à la maternelle, emménage dans son immeuble et engage le dialogue avec lui, Adam fait de gros efforts afin de surmonter sa condition, une forme d'autisme qui complique son rapport avec les autres et avec ses émotions. Au fil des rencontres sur le palier, ou des visites au parc, un sentiment amoureux se tisse entre les deux voisins, qui vont bientôt s'épauler dans l'épreuve. Adam, en effet, perd son emploi et craint de ne pas être capable d'en dénicher un autre. Le père de Beth, un comptable arrogant et un peu trop créatif, a des ennuis avec la justice. Et comprend mal l'affection de sa fille pour ce jeune "handicapé".

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette comédie dramatique, criblée de bons sentiments et de renseignements "utiles" sur le syndrome d'Asperger, semble avoir été conçue pour animer des discussions dans un CLSC. La proposition de départ - une histoire d'amour entre une femme résolument mature et un éternel enfant - était pourtant prometteuse. Hélas, le scénario démonstratif de Max Mayer aligne des développements convenus, qui servent à mettre artificiellement le jeune couple à l'épreuve. La réalisation soyeuse quoiqu'impersonnelle ne fait rien pour élever le niveau d'un film qui ultimement possède toutes les vertus d'un joli téléfilm. On s'y ennuierait ferme si ce n'était du jeu crédible de Rose Byrne, et surtout de la performance sensible et toute en douceur de Hugh Dancy.

Texte : Martin Bilodeau

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3