Can. 2009. Comédie de moeurs de Simon Boisvert avec Pat Mastroianni, Claudia Ferri, Bruce Dinsmore. Toujours amoureux de son ex d'il y a vingt ans, un courtier pirate l'ordinateur et le téléphone de la jeune femme pour l'empêcher de faire de nouvelles rencontres. Regard lucide et désenchanté sur les relations hommes-femmes. Scénario bien écrit mais trop bavard. Réalisation monotone bien que techniquement compétente. Interprétation correcte. (sortie en salle: 29 mai 2009)
Toujours amoureux de son ex d'il y a vingt ans, un courtier pirate l'ordinateur et le téléphone de la jeune femme pour l'empêcher de faire de nouvelles rencontres. Regard lucide et désenchanté sur les relations hommes-femmes. Scénario bien écrit mais trop bavard. Réalisation monotone bien que techniquement compétente. Interprétation correcte. (sortie en salle: 29 mai 2009)
Après ÉCHANGISTES, le Montréalais Simon Boisvert continue de disséquer les moeurs amoureuses contemporaines, ajoutant à sa réflexion les périls de l'invasion de la vie privée. L'auteur pose un regard lucide et désenchanté sur les relations hommes-femmes, à travers une analyse sévère des comportements et des façons de penser des membres de la génération X. Or, son propos passe intégralement par une série de dialogues ou de commentaires en voix off, non exempts de clichés, de sorte que l'ensemble s'avère extrêmement bavard et bien peu cinématographique. Ainsi, les scènes de bureau alternent de façon monotone avec des séquences en extérieur ou dans les bars, sans réel momentum dramatique. Cela dit, au plan technique, 40 IS THE NEW 20 s'avère plus compétent qu'ÉCHANGISTES et ce, malgré un budget encore une fois très restreint. L'interprétation est correcte dans l'ensemble, bien que Diana Lewis soit un peu moins convaincante que ses partenaires, dans le rôle plutôt ingrat de la collègue et confidente de la protagoniste.
Texte : Louis-Paul Rioux