É.-U. 2009. Film catastrophe de Roland Emmerich avec John Cusack, Chiwetel Ejiofor, Amanda Peet. À la suite d'une catastrophe planétaire, un père divorcé perce le secret d'un plan sélectif de survie de l'humanité mis en branle par les gouvernements mondiaux. Récit inepte aux invraisemblances innombrables, reprenant servilement toutes les recettes du genre. Dialogues risibles. Pathos indigeste. Réalisation boursouflée, parfois confuse. Effets numériques spectaculaires et efficaces. Interprétation chargée. (sortie en salle: 13 novembre 2009)
À la suite d'une catastrophe planétaire, un père divorcé perce le secret d'un plan sélectif de survie de l'humanité mis en branle par les gouvernements mondiaux. Récit inepte aux invraisemblances innombrables, reprenant servilement toutes les recettes du genre. Dialogues risibles. Pathos indigeste. Réalisation boursouflée, parfois confuse. Effets numériques spectaculaires et efficaces. Interprétation chargée. (sortie en salle: 13 novembre 2009)
Exploitant avec un opportunisme crasse les craintes du public face aux prétendues prédictions du calendrier maya, Roland Emmerich, le nouveau "maître" du film catastrophe (INDEPENDENCE DAY, GODZILLA, THE DAY AFTER TOMORROW), a conçu un récit inepte aux invraisemblances innombrables, qui reprend servilement toutes les recettes de ce genre très codé, en plus de donner voix au chapitre aux excentriques tenants de la théorie du complot. S'ajoutent à cela des dialogues risibles, un pathos indigeste, un ton moralisateur, une réalisation boursouflée et parfois confuse, surtout lors de l'interminable dénouement, et une interprétation chargée. À tout le moins, les effets numériques, d'une indéniable efficacité, sauront satisfaire les spectateurs peu exigeants, en quête d'un divertissement spectaculaire mais totalement décervelé.
Texte : Louis-Paul Rioux
Jérémie Couston - Télérama
Roland Emmerich ne déroge pas à sa réputation de gros bourrin et orchestre le déluge à grand renfort de secousses sismiques, d'éruptions volcaniques, de tsunamis patriotiques. Selon le calendrier maya, la fin du monde est pour 2012: prétexte idéal pour nous refaire le coup du film catastrophe gentiment réac.
Manon Dumais - Voir
(...) on sourit en entendant l'accent autrichien du gouverneur de Californie (...) et en voyant la reine d'Angleterre fuir en compagnie de ses toutous... Toutefois, en dehors de ces rares clins d'oeil, Emmerich sert généreusement des dialogues d'une ineptie embarrassante, surchargés d'idées bien-pensantes et moralisatrices, le tout réchauffé à la sauce religieuse.
Alain Lorfèvre - La Libre Belgique
(...) la quantité de cataclysmes numériques et de victimes (six milliards) ne rime pas avec qualité du scénario. En plus, on le connaît: c’est pile-poil celui du JOUR D'APRÈS, dialogues et violons inclus. Même les personnages sont un décalque, avec la famille recomposée qui se ressoude dans l’épreuve ou le brave scientifique plus malin que les autres.
Jean-François Rauger - Le Monde
Les effets numériques permettent (...) d'impressionnantes et (...) belles images de destruction générale. (...) C'est le principal atout d'un film dont le scénario, selon une sorte de darwinisme impitoyable et ridicule, s'amuse (...) à éliminer, systématiquement, tous les individus ne répondant pas aux qualités déterminées par les liens du sang ou du mariage pour former d'exemplaires familles.
Gilles Renaud - Libération
Ravitaillés par la double influence du jeu vidéo et des grands événements contemporains cités en vrac (tsunami, mort de Lady Di, Twin Towers…), les effets numériques imposent ici leur tyrannie fumeuse qui (...) ne laisse aucun survivant, hormis Woody Harrelson qui ricane dans son coin.