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2012

É.-U. 2009. Film catastrophe de Roland Emmerich avec John Cusack, Chiwetel Ejiofor, Amanda Peet. À la suite d'une catastrophe planétaire, un père divorcé perce le secret d'un plan sélectif de survie de l'humanité mis en branle par les gouvernements mondiaux. Récit inepte aux invraisemblances innombrables, reprenant servilement toutes les recettes du genre. Dialogues risibles. Pathos indigeste. Réalisation boursouflée, parfois confuse. Effets numériques spectaculaires et efficaces. Interprétation chargée. (sortie en salle: 13 novembre 2009)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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2012 (2012)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2009. Film catastrophe de Roland Emmerich avec John Cusack, Chiwetel Ejiofor, Amanda Peet.

À la suite d'une catastrophe planétaire, un père divorcé perce le secret d'un plan sélectif de survie de l'humanité mis en branle par les gouvernements mondiaux. Récit inepte aux invraisemblances innombrables, reprenant servilement toutes les recettes du genre. Dialogues risibles. Pathos indigeste. Réalisation boursouflée, parfois confuse. Effets numériques spectaculaires et efficaces. Interprétation chargée. (sortie en salle: 13 novembre 2009)

En 2012, la Terre est le théâtre d'une série de cataclysmes attribuables au réchauffement de l'écorce terrestre, lequel a été provoqué par une violente tempête solaire survenue trois ans plus tôt. Afin de sauver l'espèce humaine d'une possible extinction, les chefs de gouvernements mondiaux ont fait construire en Chine un immense bateau submersible à l'usage exclusif des puissants et des nantis. Perçant le secret de ce projet, l'écrivain de science-fiction californien Jackson Curtis effectue le périlleux voyage dans un petit avion avec ses deux jeunes enfants, son ex-épouse et le nouveau compagnon de celle-ci. Atteignant à temps le quai d'embarquement, il force l'entrée du vaisseau. Pendant ce temps, à bord, le géologue américain Helmsley convainc le capitaine de faire monter des milliers de personnes refoulées. Et ce, au moment où une vague provoquée par un tsunami approche à grande vitesse du bateau, augmentant du coup les risques qu'il ne s'écrase contre le mont Everest.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Exploitant avec un opportunisme crasse les craintes du public face aux prétendues prédictions du calendrier maya, Roland Emmerich, le nouveau "maître" du film catastrophe (INDEPENDENCE DAY, GODZILLA, THE DAY AFTER TOMORROW), a conçu un récit inepte aux invraisemblances innombrables, qui reprend servilement toutes les recettes de ce genre très codé, en plus de donner voix au chapitre aux excentriques tenants de la théorie du complot. S'ajoutent à cela des dialogues risibles, un pathos indigeste, un ton moralisateur, une réalisation boursouflée et parfois confuse, surtout lors de l'interminable dénouement, et une interprétation chargée. À tout le moins, les effets numériques, d'une indéniable efficacité, sauront satisfaire les spectateurs peu exigeants, en quête d'un divertissement spectaculaire mais totalement décervelé.

Texte : Louis-Paul Rioux

Revue de presse

2 h 38 pour rejoindre les néo-arches de Noé

Roland Emmerich ne déroge pas à sa réputation de gros bourrin et orchestre le déluge à grand renfort de secousses sismiques, d'éruptions volcaniques, de tsunamis patriotiques. Selon le calendrier maya, la fin du monde est pour 2012: prétexte idéal pour nous refaire le coup du film catastrophe gentiment réac.

2012 Roland Emmerich

Prions, c'est l'heure!

(...) on sourit en entendant l'accent autrichien du gouverneur de Californie (...) et en voyant la reine d'Angleterre fuir en compagnie de ses toutous... Toutefois, en dehors de ces rares clins d'oeil, Emmerich sert généreusement des dialogues d'une ineptie embarrassante, surchargés d'idées bien-pensantes et moralisatrices, le tout réchauffé à la sauce religieuse.

2012 Roland Emmerich

Apocalypse again

(...) la quantité de cataclysmes numériques et de victimes (six milliards) ne rime pas avec qualité du scénario. En plus, on le connaît: c’est pile-poil celui du JOUR D'APRÈS, dialogues et violons inclus. Même les personnages sont un décalque, avec la famille recomposée qui se ressoude dans l’épreuve ou le brave scientifique plus malin que les autres.

2012 Roland Emmerich

Conservatisme du film catastrophe

Les effets numériques permettent (...) d'impressionnantes et (...) belles images de destruction générale. (...) C'est le principal atout d'un film dont le scénario, selon une sorte de darwinisme impitoyable et ridicule, s'amuse (...) à éliminer, systématiquement, tous les individus ne répondant pas aux qualités déterminées par les liens du sang ou du mariage pour former d'exemplaires familles.

2012 Roland Emmerich

Un Blockbuster qui tonne

Ravitaillés par la double influence du jeu vidéo et des grands événements contemporains cités en vrac (tsunami, mort de Lady Di, Twin Towers…), les effets numériques imposent ici leur tyrannie fumeuse qui (...) ne laisse aucun survivant, hormis Woody Harrelson qui ricane dans son coin.

2012 Roland Emmerich

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