Can. 2009. Comédie de Ricardo Trogi avec Jean-Carl Boucher, Sandrine Bisson, Claudio Colangelo. En 1981, un garçon de 11 ans ment à ses nouveaux camarades de classe pour leur cacher que ses parents n'ont pas les moyens de lui acheter tout ce qu'il désire. Charmant récit autobiographique sur le mensonge, les faux-semblants et les premières amours déçues. Amusantes touches de fantaisie. Réalisation vivante. Jeu plein d'assurance du jeune J.-C. Boucher, entouré de solides partenaires. (sortie en salle: 4 septembre 2009)
En 1981, un garçon de 11 ans ment à ses nouveaux camarades de classe pour leur cacher que ses parents n'ont pas les moyens de lui acheter tout ce qu'il désire. Charmant récit autobiographique sur le mensonge, les faux-semblants et les premières amours déçues. Amusantes touches de fantaisie. Réalisation vivante. Jeu plein d'assurance du jeune J.-C. Boucher, entouré de solides partenaires. (sortie en salle: 4 septembre 2009)
S'inspirant de son enfance, le réalisateur de QUÉBEC MONTRÉAL et HORLOGE BIOLOGIQUE a conçu un charmant petit film sur les rites de passage, abordant avec un mélange de légèreté et de gravité les thèmes du mensonge, des faux-semblants et des premières amours déçues. Très présente sans être envahissante, la narration, prise en charge par Trogi lui-même, ajoute un contrepoint ironique aux tribulations du candide et égocentrique héros. Grâce à une foule de détails significatifs, le cinéaste parvient à immerger le spectateur dans l'ambiance et le décor particuliers des années 1980. Au surplus, l'auteur illustre par un habile stratagème l'enfance en Italie du père de son protagoniste, une astuce narrative et visuelle qui traverse le récit de façon fort amusante. En outre, la réalisation vivante exploite quelques autres belles trouvailles fantaisistes. Dans le rôle de l'alter ego du réalisateur, le jeune Jean-Carl Boucher (UN ÉTÉ SANS POINT NI COUP SÛR) crève l'écran, sans toutefois faire d'ombre à ses partenaires, tous fort bien dirigés.
Texte : Louis-Paul Rioux
Marcel Jean - 24 Images
Ce que 1981 perd en dynamisme - le récit aurait gagné à être mené avec davantage de vigueur -, il semble le reprendre du côté de la cohérence du milieu social. Trogi déploie en effet les efforts nécessaires pour donner de la substance à l'univers qu'il dépeint. Il en résulte une oeuvre attachante révélant un aspect insoupçonné de la palette du cinéaste.
Marc-André Lussier - La Presse
L'ensemble est sympathique, mais le film ne frappe pas l'imagination outre mesure. (...) L'avenue de la chronique d'époque ayant beaucoup été fréquentée dans le cinéma québécois récemment, il est vrai qu'il devient de plus en plus difficile de se distinguer à ce chapitre. (...) (Un) film attachant, mais inégal.
Melora Koepke - Hour
Trogi's own coming-of-age story (...) is nothing if not sweet and atmospheric, and contains his customary tongue-in-cheek stylistic flourishes. But at a full two hours, it goes on a little long and meanders a little slowly - could it be that someone else's past, rendered painstakingly in faithful detail, is never quite as interesting to us as it is to him?
Évelyne Côté - Ici Week-End / 24 heures
Malgré un refus d'être politiquement correct (...), le traitement reste gentil, les apartés un peu convenus. Mais on salue notamment le casting des parents de Trogi (Claudio Colangelo, délectable et Sandrine Bisson, stridente à souhait). Bref, un plaisir simple, personnel, sans être trop vain.
Manon Dumais - Voir
1981 s'avère un voyage dans le temps tour à tour drôle, tendre et touchant. Échappant au piège de la nostalgie bébête, ce film personnel (...) évoque par de judicieux éléments-clés les "charmes" des lendemains du référendum. (...) Si le récit piétine dans l'anecdotique (...), force est de constater que nous serons plusieurs à être soufflés par l'authenticité de l'ensemble.