P.-B. 2008. Drame de Martin Koolhoven avec Martijn Lakemeier, Yorick van Wageningen, Jamie Campbell Bower. Durant l'occupation de son village par les Allemands, un adolescent néerlandais porte clandestinement secours à un pilote anglais. Récit de guerre à hauteur d'enfant, assez bien écrit. Quelques invraisemblances. Réalisation et photographie soignées. Musique envahissante. Le jeune M. Lakemeier très crédible. (sortie en salle: 1 avril 2011)
Durant l'occupation de son village par les Allemands, un adolescent néerlandais porte clandestinement secours à un pilote anglais. Récit de guerre à hauteur d'enfant, assez bien écrit. Quelques invraisemblances. Réalisation et photographie soignées. Musique envahissante. Le jeune M. Lakemeier très crédible. (sortie en salle: 1 avril 2011)
Cette adaptation d'un populaire roman de l'écrivain, scientifique et politicien néerlandais Jan Terlouw s'inscrit dans la lignée des HOPE AND GLORY et autres EMPIRE OF THE SUN en racontant la guerre du point de vue d'un personnage encore prisonnier de l'enfance. Assez bien construit dans l'ensemble, le film possède le mérite de porter certains enjeux de la Seconde Guerre mondiale à la connaissance d'un jeune auditoire contemporain. Le scénario comporte toutefois quelques invraisemblances et culmine sur un dénouement qu'on voit venir de loin. Qu'à cela ne tienne, la réalisation et la photographie soignées, avec caméra à l'épaule afin de bien illustrer l'urgence et la confusion ressenties par le jeune protagoniste, rachètent en partie ces faiblesses. À l'inverse, la musique envahissante souligne tellement certains passages qu'elle en atténue l'impact plutôt que de le décupler. Cela dit, le jeune Martijn Lakemeier, qui apparaît dans chaque scène, compose un jeune résistant très crédible.
Texte : François Lévesque
Jim Slotek - Le Journal de Montréal
WINTER IN WARTIME n’est (...) pas ennuyant, ne serait-ce que parce que tous les personnages sont constamment en danger d’être capturés ou tués. Au final, (c')est un film éminemment regardable; certains des éléments les plus complexes servant à identifier, dans notre mythologie culturelle, le bien et le mal, le noir et le blanc, le pur et le simple.
François Lévesque - Le Devoir
Efficace quoiqu'un brin ostentatoire (...), la mise en scène (...) traduit en termes visuels limpides l'état d'esprit du protagoniste. (...) Dommage que le scénario comporte autant d'invraisemblances et de commodités narratives. (...) Le plus gros problème (...), toutefois, demeure la trame sonore envahissante.
Aleksi K. Lepage - La Presse
C'est beurré épais et ça pèse lourd. On aurait voulu écrire une critique dithyrambique, accorder (...) quatre étoiles (...). Mais à la fin, WINTER IN WARTIME, drame de guerre intelligent, délicat et magnifiquement interprété, se transforme en gros film pompier, pour ne pas dire pompeux.