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W.

É.-U. 2008. Drame biographique de Oliver Stone avec Josh Brolin, Elizabeth Banks, James Cromwell. La vie intime et professionnelle du président américain George W. Bush, marquée par son brûlant désir de susciter la fierté de son père. Regard empreint de tendresse sur un personnage diabolisé par l'Histoire. Construction dramatique reposant sur la polarisation de Bush père et fils. Réalisation intimiste, en ton sur ton. J. Brolin fort convaincant. (sortie en salle: 17 octobre 2008)

Général
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W. (W.)

Général Général

É.-U. 2008. Drame biographique de Oliver Stone avec Josh Brolin, Elizabeth Banks, James Cromwell.

La vie intime et professionnelle du président américain George W. Bush, marquée par son brûlant désir de susciter la fierté de son père. Regard empreint de tendresse sur un personnage diabolisé par l'Histoire. Construction dramatique reposant sur la polarisation de Bush père et fils. Réalisation intimiste, en ton sur ton. J. Brolin fort convaincant. (sortie en salle: 17 octobre 2008)

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Les Films Séville
Washington, automne 2002. Le président américain George W. Bush réunit son amirauté pour discuter des avantages d'une intervention militaire en Irak, sous la foi d'allégations faisant état de la présence d'armes de destruction massive aux mains de Saddam Hussein. La volonté du président d'aller de l'avant avec ce projet serait intimement liée à son besoin de prouver sa force à son père, l'ancien président George Bush, qui avait laissé le dictateur en poste après l'opération Desert Storm, en 1990. W., il est vrai, a passé le plus clair de sa vie à décevoir son paternel par ses résultats scolaires calamiteux, son alcoolisme et son irresponsabilité. Plus de dix ans après son élection à titre de gouverneur du Texas, le président des États-Unis cherche encore grâce aux yeux de son père.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Amateur de complots politiques (JFK) et de figures controversées de l'Histoire (NIXON), Oliver Stone prend un virage inattendu, dans W., en rompant avec les mises en scène sophistiquées et voyantes à la ANY GIVEN SUNDAY. Il signe en effet une oeuvre verbomotrice, intimiste, en ton sur ton, qui, faisant mine de s'attaquer au président américain George W. Bush, lui réserve toute sa tendresse pour tirer à boulets rouges sur son illustre père. À tort ou à raison, Stone et son scénariste font en effet porter à ce dernier tous les maux de la société américaine contemporaine, à commencer par celui d'avoir engendré un fils dont l'ambition forcenée, l'alcoolisme, le virage ultrareligieux et les politiques controversées auraient été guidées par ses carences affectives. L'hypothèse est hautement discutable, mais son exploitation s'avère plutôt efficace dans le contexte d'un film quasi théâtral, où tout passe par le jeu des acteurs. Josh Brolin campe un W. émouvant et nuancé, aux côtés d'un James Cromwell parfait, glacial et impérial, en Bush père. Si Thandie Newton, en Condoleeza Rice, est tombée dans le piège de la caricature, Richard Dreyfuss (Dick Cheney), Ellen Burstyn (Barbara Bush) et Jeffrey Wright (Colin Powell) l'ont évité avec grâce.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Je serai un président mon père

À défaut d’être vraiment instructif, W. reste (...) un film amusant, qu’on regardera même par moments comme s’il s’agissait d’un sketch de SATURDAY NIGHT LIVE. Le ton reste en effet caricatural par grands bouts, et certains acteurs n’ont pas l’occasion de se faire valoir au-delà de ce premier degré.

W. Oliver Stone

Au nom du père et du fils

(...) un film verbomoteur efficace et malhonnête (...) que Stone (...) tourne (...) à la manière d'un épisode de THE WEST WING. Sa lecture des événements politiques demeure résolument personnelle (...), mais sa réalisation (...) avec photo classique, musique soyeuse et montage sans heurt, détonne un peu dans sa filmographie.

W. Oliver Stone

Sympathy for the Devil in Chief

This is a big, busy picture. (...) Elizabeth Banks is terrific as wife Laura. (...) There are some poignant moments, as when Bush seems genuinely at a loss for thought or words when asked if he'd made any mistakes in office.

W. Oliver Stone

Bush à Bush

(...) la performance de Josh Brolin en George W. Bush est absolument remarquable tant elle est juste et nuancée. (...) là où le bât blesse, c'est au niveau du scénario. (...) Le film  manque de subtilité et le message qu'il véhicule est trop facile.

W. Oliver Stone

L'Idiot

Malgré une surabondance d'exposition narrative, un manque de constance au niveau du ton et une réalisation plus conventionnelle que ce à quoi Stone nous a habitués, W. vaut néanmoins le détour, si ce n'est que pour l'impeccable distribution (...) (avec) l'extraordinaire Brolin.

W. Oliver Stone

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