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Vilaine

Fr. 2008. Comédie de Jean-Patrick Benes, Allan Mauduit avec Marilou Berry, Frédérique Bel, Pierre-François Martin-Laval. Humiliée par ses copines, une fille grassouillette et serviable décide de se venger auprès de tout son entourage. Ensemble forcé et aux effets empruntés. Personnages esquissés à gros traits. Interprétation énergique de M. Berry. (sortie en salle: 26 février 2010)

Général
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Vilaine (Vilaine)

Général Général

Fr. 2008. Comédie de Jean-Patrick Benes, Allan Mauduit avec Marilou Berry, Frédérique Bel, Pierre-François Martin-Laval.

Humiliée par ses copines, une fille grassouillette et serviable décide de se venger auprès de tout son entourage. Ensemble forcé et aux effets empruntés. Personnages esquissés à gros traits. Interprétation énergique de M. Berry. (sortie en salle: 26 février 2010)

Entre son boulot de serveuse dans une station-service et sa vie sans sel partagée entre sa mère feignante, sa grand-mère acariâtre et le chien incontinent de sa voisine, Mélanie, une fille grassouillette et d'une gentillesse excessive, rêve du grand amour. À la veille de la Saint-Valentin, elle pense enfin l'avoir trouvé, via Internet. Mais elle découvre aussitôt, consternée, qu'il s'agit d'un canular orchestré par ses trois copines, visant à l'humilier une fois de plus. Pour Mélanie, la coupe est pleine: trop gentille depuis trop longtemps, elle décide de devenir vilaine avec les personnes de son entourage, à commencer par son patron macho. Mais cette transformation extrême s'avère plus difficile que prévu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les parentés de VILAINE avec LE FABULEUX DESTIN D'AMÉLIE POULAIN sont évidentes et assumées: traitement fantaisiste, héroïne candide, narration décalée, décors expressifs, etc. Le tandem formé de Jean-Patrick Benes et Allan Mauduit cherchait à montrer l'envers sombre du personnage du film de Jean-Pierre Jeunet. Hélas, VILAINE souffre de la comparaison. En effet, au-delà de quelques situations d'une délicieuse méchanceté, cette comédie affiche un bilan lourd: péripéties forcées, personnages dessinés à gros traits, jeu parfois excessif d'actrices livrées à elles-mêmes, etc. Reste la performance énergique de Marilou Berry, qui défend une fois de plus un rôle de victime au physique ingrat.

Texte : André Lavoie

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