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Versailles

Fr. 2008. Drame social de Pierre Schoeller avec Guillaume Depardieu, Max Baissette de Malglaive, Judith Chemla. Un vagabond vivant dans la forêt bordant le château de Versailles prend sous son aile un enfant que sa mère a abandonné temporairement. Curieux mélange de conte réaliste et de chronique sociale. Quelques trous ou ruptures dans le scénario. Réalisation fort honnête. Interprétation intense de G. Depardieu. (sortie en salle: 21 novembre 2008)

Général
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Versailles (Versailles)

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Fr. 2008. Drame social de Pierre Schoeller avec Guillaume Depardieu, Max Baissette de Malglaive, Judith Chemla.

Un vagabond vivant dans la forêt bordant le château de Versailles prend sous son aile un enfant que sa mère a abandonné temporairement. Curieux mélange de conte réaliste et de chronique sociale. Quelques trous ou ruptures dans le scénario. Réalisation fort honnête. Interprétation intense de G. Depardieu. (sortie en salle: 21 novembre 2008)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Prise en charge par les services sociaux de Paris, Nina, mère errante, est transférée à Versailles avec Enzo, son fils de cinq ans. Elle y rencontre Damien, vagabond solitaire qui vit dans une cabane de fortune dans la forêt bordant le château. Après une nuit d'amour avec ce dernier, Nina prend la fuite en lui abandonnant le gamin. L'adulte et l'enfant s'apprivoisent graduellement: tandis qu'Enzo se mêle à la petite communauté de la forêt, Damien assume tant bien que mal son rôle de protecteur, malgré les maigres moyens dont il dispose. Mais avec l'hiver qui approche et les difficultés qui s'accumulent, le jeune homme se résout à trouver du boulot ainsi qu'à renouer avec son père et la femme de celui-ci.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long métrage au cinéma, Pierre Schoeller s'est attaqué à un sujet universel mais un peu casse-cou: la pauvreté et l'itinérance... à deux pas du château de Versailles. Il en résulte un curieux mélange de conte réaliste et de chronique sociale, sorte de relecture très XXIe siècle du KID de Chaplin, l'humour en moins. Dans la première moitié du film, peu dialoguée, le cinéaste nous fait pénétrer cette histoire à la fois pas banale et peu vraisemblable, sans jamais porter de jugement sur ses personnages et leurs actes. Aussi, les séquences sombres tournées dans les bois ont cette âpreté qui arrachent des accents de vérité aux comédiens, tous très bien dirigés. On pourra toutefois déplorer quelques trous ou ruptures dans le scénario, ainsi qu'une baisse de régime dans la seconde partie, où l'on retourne à un monde plus balisé. Le regretté Guillaume Depardieu investit l'écran avec une rare intensité dans un rôle à sa mesure.

Texte : Jean Beaulieu

Revue de presse

La Forêt des mal-aimés

(...) l’auteur cinéaste aura (...) eu le bon goût de miser sur la sobriété, les dialogues étant minimalistes et les effets de style réduits à leur plus simple expression. Surtout, Schoeller aura su tirer de ses acteurs des performances remarquables, et aura pu capter de Depardieu toute la complexité de son talent.

Versailles Pierre Schoeller

De l'autre côté du miroir

Les dialogues sont souvent réduits à leur plus simple expression. La sobre partition musicale de Philippe Schoeller (...) n'intervient que ponctuellement. Du coup, c'est le langage corporel des comédiens qui parle le plus. Re-soulignons (...) l'admirable prestation de Guillaume Depardieu, qui habite son personnage d'écorché avec une redoutable intensité.

Versailles Pierre Schoeller

Versailles sans feu ni lieu

Un film silencieux - répliques minimalistes, musique quasi absente. Un film sombre, au sens figuré, puisqu'il raconte l'histoire d'un enfant et d'un sans-abri, et sombre aussi au sens propre: beaucoup de scènes sont tournées de nuit ou au petit matin, dans le clair-obscur. Un film pourtant plein de vie et d'amour, sinon d'espérance.

Versailles Pierre Schoeller

Où l'extrême pauvreté côtoie la richesse

(Pierre) Schoeller y affirme une véritable écriture cinématographique, un véritable univers de metteur en scène, entre épure et stylisation, réalisme et clair-obscur. Film sur la chute, la renaissance, la solidarité, la filiation, VERSAILLES révolte, émeut et fait du bien dans une société gagnée par l’individualisme.

Versailles Pierre Schoeller

Une Frontière vite franchie

Le premier film de Pierre Schoeller (...) ne montre pas l'exclusion comme un monde à part, mais comme une frontière ténue qui se franchit dans les deux sens. La lumière (...) baigne parfois les visages dans des feux de forêt et permet au film d'être autant un conte qu'un récit actuel sur un nouveau tiers état. Des acteurs incandescents lui donnent sa force.

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