Il y a bien une enquête, quelques scènes d'action, quelques fusillades, des moments de suspense et autres éléments de pur divertissement qui demeurent toutefois accessoires: le film est le portrait, presque documentaire, d'un milieu; un film sur les aléas d'un métier trop souvent dépeint grossièrement dans le cinéma populaire.

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Rare film de flics tourné au féminin, UN ROMAN POLICIER aborde sous un angle rafraîchissant un sujet mille fois exploité. La réalisatrice brosse un portrait réaliste de la force constabulaire (...) Malheureusement, au troisième acte, le récit s'emballe un peu et part en tête-à-queue. La distribution, composée de comédiens au profil bas, a quelque chose d'attachant.

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Pour son premier long-métrage, Stéphanie Duvivier arrive à capter l'atmosphère nocturne, lourde et solitaire d'un commissariat avec (...) ses arrières-salles où on conjure le sort et la fatigue comme on peut. À l'opposé des polars d'Olivier Marchal, (...) la réalisatrice impose un point de vue féminin sur un monde d'hommes et d'uniformes noyés dans leurs nuits.

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Stéphanie Duvivier (...) nous montre avec une rare sensibilité ce qu’est le métier de policier au quotidien en 2008. (...) Les acteurs, tous remarquables, apportent de vrais accents de vérité à cette oeuvre; nous sommes loin des séries policières télévisées du prime time.

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(...) Stéphanie Duvivier donne un relief particulier à son ROMAN POLICIER en trempant sa plume cinématographique dans la même encre que le documentaire. De ses entretiens avec des policiers, la cinéaste a tiré une vérité et une authenticité qui placent (...) son film dans la catégorie des polars sociaux collés au réel comme L.627 de Bertrand Tavernier.

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