Go to main content
4

Un Mariage de rêve (Easy Virtue)

G.-B. 2008. Comédie sentimentale de Stephan Elliott avec Jessica Biel, Colin Firth, Kristin Scott Thomas. Dans les années 1920 en Angleterre, une pilote de course américaine doit défendre sa réputation auprès de la famille hautaine de l'homme anglais qu'elle a épousé impulsivement. Adaptation subtile d'une pièce de Noel Coward. Texte sarcastique à l'humour typiquement britannique. Réalisation manquant de vigueur. Excellente distribution. (sortie en salle: 5 juin 2009)

Général
4

Un Mariage de rêve (Easy Virtue)

Général Général

G.-B. 2008. Comédie sentimentale de Stephan Elliott avec Jessica Biel, Colin Firth, Kristin Scott Thomas.

Dans les années 1920 en Angleterre, une pilote de course américaine doit défendre sa réputation auprès de la famille hautaine de l'homme anglais qu'elle a épousé impulsivement. Adaptation subtile d'une pièce de Noel Coward. Texte sarcastique à l'humour typiquement britannique. Réalisation manquant de vigueur. Excellente distribution. (sortie en salle: 5 juin 2009)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Monaco, années 1920. Sur l'impulsion du coup de foudre, Larita, une pilote de course américaine, épouse John Whittaker, un homme fougueux et romantique issu de la haute société britannique, qui peu après l'emmène passer quelques semaines en Angleterre dans l'imposant manoir de ses parents. Larita y est accueillie froidement par la mère, un femme hautaine et rancunière, ainsi que par les deux soeurs célibataires de John, qui la méprisent ouvertement. Seul le père, un vétéran de la guerre brisé et taciturne, semble prendre plaisir à la compagnie de sa bru. Cette dernière essaie tant bien que mal de s'intégrer dans ce milieu hostile et très guindé qui l'ennuie, mais des révélations sur son passé viennent ternir encore davantage sa réputation. Se sentant délaissée par son mari immature, Larita prépare une sortie fracassante.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Déjà portée à l'écran en 1927 par Alfred Hitchcock, la pièce de Noel Coward dénonçait la rigidité et la frigidité de la haute société anglaise. Cette nouvelle adaptation reprend le même combat en essayant d'en moderniser les aspects démodés, notamment par l'emploi de chansons endiablées qui contrastent avec la désuétude des décors. Dommage que la mise en scène ne soit pas aussi énergique. Stephan Elliott (THE ADVENTURES OF PRISCILLA, QUEEN OF THE DESERT) se contente en effet d'illustrer platement les échanges pourtant animés entre des personnages bien définis, quoiqu'aujourd'hui stéréotypés. Le texte demeure cependant subtil, sarcastique, typiquement britannique en somme. Les acteurs mordent dedans à pleines dents et composent un ensemble cohérent qui rappelle les distributions chorales des films de Robert Altman. Jessica Biel rend bien le désarroi de l'Américaine émancipée, alors que Colin Firth, dans le rôle du père, porte avec conviction la douleur de toute une génération sacrifiée.

Texte : André Caron

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3