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Un Éclair de génie (Flash of Genius)

É.-U. 2008. Drame biographique de Marc Abraham avec Greg Kinnear, Lauren Graham, Dermot Mulroney. Le combat juridique du docteur Robert W. Kearns contre la compagnie Ford au sujet de la paternité de l'invention de l'essuie-glace intermittent. Récit mollasson basé sur une affaire célèbre. Développements convenus. Photographie soignée. Mise en scène peu inspirée. Interprétation sincère. (sortie en salle: 3 octobre 2008)

Général
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Un Éclair de génie (Flash of Genius)

Général Général

É.-U. 2008. Drame biographique de Marc Abraham avec Greg Kinnear, Lauren Graham, Dermot Mulroney.

Le combat juridique du docteur Robert W. Kearns contre la compagnie Ford au sujet de la paternité de l'invention de l'essuie-glace intermittent. Récit mollasson basé sur une affaire célèbre. Développements convenus. Photographie soignée. Mise en scène peu inspirée. Interprétation sincère. (sortie en salle: 3 octobre 2008)

Année :
Durée :
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Distributeur :
Universal
Détroit, années 1960. Au cours d'une virée familiale en voiture, l'ingénieur et professeur d'éthique Robert W. Kearns a un éclair de génie: la création d'un essuie-glace intermittent. Après avoir mis au point un prototype efficace, l'inventeur du dimanche le soumet au constructeur automobile Ford qui, après s'être montré intéressé, se retire sans explication. Un an et demi plus tard, Kearns découvre que les nouveaux véhicules de la compagnie sont équipés de ses essuie-glaces. Il lui faudra toutefois attendre la fin des années 1970 avant de pouvoir traduire Ford devant les tribunaux pour le vol de son invention. Pugnace mais sans le sou, Kearns choisit de se représenter lui-même, avec l'aide de Dennis, l'aîné de ses six enfants.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Producteur expérimenté (SPY GAME, CHILDREN OF MEN), Marc Abraham fait avec FLASH OF GENIUS des premiers pas peu enthousiasmants derrière la caméra. S'il peut compter sur l'expertise de Dante Spinotti à la photographie, et de Hugo Luczyc-Wyhowsk à la direction artistique, le réalisateur dilettante ne démontre pour sa part aucun don particulier pour la mise en scène, laquelle s'avère ici très neutre. Le récit lui-même, tout véridique soit-il, ne ménage strictement aucune surprise et enchaîne platement les développements d'usage jusqu'à un ultime plaidoyer étonnamment peu senti. Peut-être le film aurait-il gagné à dépeindre son protagoniste en des teintes plus nuancées. Tel quel, ce David affrontant Goliath fait presque figure de martyr alors que son obsession l'éloigne pourtant de sa famille. Le similaire mais autrement plus réussi TUCKER - THE MAN AND HIS DREAM, de Francis Ford Coppola, abordait les mêmes thèmes avec moins de complaisance, brossant au passage un portrait autrement plus riche. Au sein d'une distribution au jeu sincère, Alan Alda est mémorable dans son petit rôle d'avocat cynique.

Texte : François Lévesque

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