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Le Retour (The Lucky Ones)

É.-U. 2008. Comédie dramatique de Neil Burger avec Michael Pena, Rachel McAdams, Tim Robbins. Leur avion étant retardé, trois soldats rentrés d'Irak traversent les États-Unis à bord d'un véhicule loué. Récit incohérent aux vagues prétentions subversives. Situations parfois forcées. Personnages mal définis. Réalisation mollassonne. M. Pena et R. McAdams en pleine forme. (sortie en salle: 26 septembre 2008)

Général
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Le Retour (The Lucky Ones)

Général Général

É.-U. 2008. Comédie dramatique de Neil Burger avec Michael Pena, Rachel McAdams, Tim Robbins.

Leur avion étant retardé, trois soldats rentrés d'Irak traversent les États-Unis à bord d'un véhicule loué. Récit incohérent aux vagues prétentions subversives. Situations parfois forcées. Personnages mal définis. Réalisation mollassonne. M. Pena et R. McAdams en pleine forme. (sortie en salle: 26 septembre 2008)

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Les Films Séville
L'aéroport de New York dans lequel ils font escale étant paralysé en raison d'une panne, trois soldats américains de retour d'Irak décident de traverser ensemble le pays à bord d'un véhicule loué. En permission pour trente jours, l'orgueilleux T.K., blessé aux parties génitales, cache la nouvelle de son impuissance à sa petite amie, qui l'attend à l'autre bout des États-Unis. Également en vacances pour un mois, Colee, une sans-grade au franc parler, s'en va rencontrer à Las Vegas les parents de son défunt petit ami. Fred, quinquagénaire tourmenté dont le retour au pays semble définitif, anticipe les retrouvailles avec sa femme et son fils, dans le Mississippi. Mais au cours de ce périple, où rien ne se passe comme prévu, des liens inattendus se nouent entre ces trois soldats qui viennent à peine de faire connaissance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Difficile de reconnaître la signature du réalisateur de THE ILLUSIONIST dans cette production sans âme et sans charme, qui se prétend subversive tout en renonçant à faire des vagues. En effet, on s'explique mal la timidité dont fait preuve Neil Burger devant cette odyssée de trois écorchés découvrant dans l'Amérique profonde, l'aliénation patriotique, religieuse et télévisuelle de leurs concitoyens. Les preuves de cette aliénation, illustrées sans être énoncées, sont fort crédibles. Mais plutôt que d'en faire les arguments d'un discours, Burger baisse les yeux et passe tout droit. Au point où son récit, dépourvu de ressorts dramatiques, composé de développements anecdotiques et parfois incohérents, laisse filtrer dans l'indifférence un message pro-guerre contraire à son intention. Si Tim Robbins s'empêtre dans la peau d'un vétéran suicidaire, Michael Pena et Rachel McAdams, en grande forme, se tirent mieux d'affaire et procurent au film, ici et là, quelques vrais instants d'émotion.

Texte : Martin Bilodeau

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