Aust. 2008. Drame biographique de Roger Spottiswoode avec Jonathan Rhys Meyers, Radha Mitchell, Chow Yun-Fat. En 1937, dans la Chine occupée par les troupes japonaises, un journaliste anglais entreprend de sauver 60 orphelins menacés d'être enrôlés par les nationalistes chinois. Récit épique et humaniste basé sur un fait vécu. Réalisation efficace mais peu inspirée. Images somptueuses. Solide J. Rhys Meyers. (sortie en salle: 6 juin 2008)
En 1937, dans la Chine occupée par les troupes japonaises, un journaliste anglais entreprend de sauver 60 orphelins menacés d'être enrôlés par les nationalistes chinois. Récit épique et humaniste basé sur un fait vécu. Réalisation efficace mais peu inspirée. Images somptueuses. Solide J. Rhys Meyers. (sortie en salle: 6 juin 2008)
Dans la foulée de son SHAKE HANDS WITH THE DEVIL, Roger Spottiswoode s'accroche à nouveau aux semelles d'un héros blanc et occidental plongé dans un «ailleurs» inconnu de lui et en proie à la violence. THE CHILDREN OF HUANG SHI, comme son prédécesseur campé au Rwanda, possède tous les traits distinctifs d'une coproduction internationale: prédominance de l'anglais, casting disparate, moyens imposants. Ces derniers sont mis au service d'un récit à la fois épique et humaniste, inspiré de l'histoire vraie d'un contemporain de Norman Bethune. Les convictions profondes de George Hogg sont cependant trop vite esquissées, donnant au personnage un caractère schématique. Les quelques scènes spectaculaires, ainsi que les images somptueuses, témoignent d'une assurance technique indéniable, qui ne s'embarrasse toutefois pas d'audace. Les acteurs, en phase avec ce traitement académique du sujet, livrent de solides performances. L'Irlandais Jonathan Rhys Meyers se détache avantageusement du lot.
Texte : André Lavoie
André Lavoie - Le Devoir
La démonstration ne manque pas d'élégance cinématographique, mais tout cela est trop souvent filmé sous le mode tourisme de luxe à saveur humanitaire, versant aussi dans l'anecdotique sympathique (...). Cet académisme stérilise quelque peu ce désir de dénoncer les affres de la guerre et la misère d'un peuple, surtout de ses enfants.
Jeannette Catsoulis - The New York Times
Roger Spottiswoode directs with old-fashioned style, avoiding the saccharine with realistic depictions of a war-ravaged China (...) and a cast well versed in stiff-upper-lip. (...) Zhao Xiaoding photographs dust devils and bullets as carefully as the luminous face of Michelle Yeoh, whose role (...) adds political nuance to a determinedly apolitical script.
Martin Gignac - Ici
(...) le récit se veut académique, avec une musique un peu trop insistante, des interprètes talentueux (...) et une photographie majestueuse. (...) THE CHILDREN OF HUANG SHI souffre de ses valeurs coloniales et de ses bons sentiments. Une improbable amourette finit par enterrer les notions politiques et historiques de ce fait réel.
Robert Koehler - Variety
The heroic true tale of a Brit journalist’s rescue of dozens of orphaned Chinese youth in the face of an advancing Japanese army has become a cloddish if gorgeous-looking wartime adventure epic. (...) this carefully wrought international production relates the basic story of reporter George Hogg without any vibrancy, emotion or style.
Kevin Laforest - Voir
THE CHILDREN OF HUANG SHI n'est (...) pas tant un film de guerre qu'un mauvais mélo dans lequel un reporter (...) et une infirmière (...) viennent en aide à de pauvres orphelins chinois. Mis en scène de façon compétente mais convenue, le film (...) ne nous fait nullement ressentir le drame de ces enfants qui ont vu leurs familles se faire tuer devant eux.