É.-U. 2008. Comédie dramatique de Charlie Kaufman avec Philip Seymour Hoffman, Samantha Morton, Tom Noonan. Après le départ de sa femme, un dramaturge new-yorkais monte une pièce monumentale dans laquelle la fiction se confond bizarrement avec la réalité. Méditation décalée et mélancolique sur la création, la vie, l'amour et la mort. Scénario complexe mais très précis, truffé de fantaisie et d'humour absurde. Réseau de mises en abyme proprement vertigineux. Réalisation sobre. Interprétation touchante. (sortie en salle: 14 novembre 2008)
Après le départ de sa femme, un dramaturge new-yorkais monte une pièce monumentale dans laquelle la fiction se confond bizarrement avec la réalité. Méditation décalée et mélancolique sur la création, la vie, l'amour et la mort. Scénario complexe mais très précis, truffé de fantaisie et d'humour absurde. Réseau de mises en abyme proprement vertigineux. Réalisation sobre. Interprétation touchante. (sortie en salle: 14 novembre 2008)
Pour ses débuts derrière la caméra, le scénariste Charlie Kaufman (BEING JOHN MALKOVICH, ADAPTATION, ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND) orchestre avec brio une méditation décalée et mélancolique sur la création, la vie, l'amour, la mort et les regrets. Fidèle à son esprit tortueux, l'auteur signe un scénario complexe mais très précis, truffé de douce fantaisie, d'humour absurde jubilatoire et surtout, d'un réseau de mises en abyme proprement vertigineux. Pour dire vrai, un seul visionnement ne suffit pas à assimiler toutes les subtilités et les richesses de cette oeuvre d'une stimulante originalité. À la réalisation, Kaufman opte pour la sobriété, de sorte que certaines scènes dialoguées, surtout dans la première partie, manquent un peu de relief. Par la suite cependant, plusieurs de ses idées visuelles impressionnent. Naviguant avec aisance dans cet univers mental qui obéit souvent à la logique du rêve, Philip Seymour Hoffman livre une performance sentie et fort émouvante. Il est entouré de partenaires féminines triées sur le volet, elles aussi toutes excellentes.
Texte : Louis-Paul Rioux
Daniel Rioux - Le Journal de Montréal
Morbide et d'un ennui mortel. Ça commence mal une critique, mais que voulez-vous, c'est ça qui est ça. SUNECDOCHE, NEW YORK, écrit et réalisé par Charlie Kaufman, est à l'image de son créateur : un mystérieux fouillis d'idées originales difficiles à contrôler qui partent dans toutes les directions
Marc-André Lussier - La Presse
Tout comme les oeuvres précédentes qu’a écrites le scénariste (...), SYNECDOCHE, NEW YORK, dont Kaufman signe aussi la réalisation, est parsemé de fulgurances. Celles-ci se retrouvent cependant parfois coincées dans une mécanique très lourde, un peu comme si l’auteur cinéaste s’était fait prendre à son propre piège narratif.
Todd McCarthy - Variety
Like an anxious artist afraid he may not get another chance, Charlie Kaufman tries to Say It All in his directorial debut (...). A wildly ambitious and gravely serious contemplation of life, love, art, human decay and death, the film bears Kaufman’s scripting fingerprints in its structural trickery and multiplane storytelling.
André Lavoie - Le Devoir
(...) malgré son talent incontestable (...), Kaufman a cédé (...) à ce désir aveugle de tout dire. (...) il ne suffit pas d'avoir de grandes idées et de nobles desseins pour livrer un grand film: SYNECDOCHE, NEW YORK, c'est l'oeuvre d'un esprit particulièrement brillant et allumé à qui il manque un habile artificier, capable de canaliser cette fièvre exceptionnelle.
Manon Dumais - Voir
Mettant en vedette le toujours splendide Philip Seymour Hoffman, mis en valeur par une prestigieuse et impeccable distribution féminine (...), cette comédie dramatique douce-amère et délicieusement absurde à l'esthétique bric-à-brac raconte la vie sentimentale difficile d'un dramaturge qui (...) entreprend d'écrire l'oeuvre de sa vie.
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Un film d'une rare profondeur, un des films préférés de Roger Ebert, même si je n'ai pas autant apprécié que lui, si j'ai un film à voir avant mourir ce serait celui-là ou Casablanca
J'attribue à ce film la Cote