Sans cris et sans fracas, la petite musique de STILL WALKING s'insinue durablement dans le coeur et l'esprit comme un murmure apaisant. Les petites notes qu'elle égrène composent une mélodie douce-amère qui sonne juste et sans artifice.

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Comment Kore-Eda parvient-il à donner une telle profondeur à cette journée en famille (...)? Comment arrive-t-il à faire vibrer tant de sentiments universels (...) tout en conservant son sens de l'humour? (...) Il y a (...) une construction habile (...), cette façon de donner une âme aux objets (...), cette capacité à saisir la lumière des choses.

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(...) le cinéaste japonais signe (...) une oeuvre à la fois très personnelle et parfaitement universelle, dans laquelle il explore l'infinie complexité des rapports filiaux. Une oeuvre délicate et parfois âpre qui témoigne du passage des ans et des silences qui s'installent.

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Avec STILL WALKING, Kore-Eda Hirokazu livre aux regards le dimanche endeuillé d'une famille japonaise. Un film riche, qui compile dans chaque plan douleur et harmonie, culpabilité cauchemardesque et onirisme évasif.

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L'atmosphère nous replonge dans les beaux films d'Ozu et de Naruse, conjuguant la chronique d'une cellule familiale ordinaire, les frustrations des adultes, l'insouciance des gamins (...): Kore-Eda orchestre ce rituel truffé de non-dits sans jamais se départir de son regard tendre et malicieux. Prônant un regard enchanteur, STILL WALKING est un film sensible imprégné d'un humour discret.

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