Can. 2008. Documentaire de Patricio Henriquez . Des victimes de torture originaires de plusieurs pays témoignent des nombreux sévices qu'ils ont subis et des séquelles qu'elles ont laissées. Dénonciation richement documentée d'un phénomène qui s'est accentué depuis les attentats du 11 septembre 2001. Propos évocateurs et bouleversants. Images d'une violence parfois saisissante. (sortie en salle: 7 novembre 2008)
Des victimes de torture originaires de plusieurs pays témoignent des nombreux sévices qu'ils ont subis et des séquelles qu'elles ont laissées. Dénonciation richement documentée d'un phénomène qui s'est accentué depuis les attentats du 11 septembre 2001. Propos évocateurs et bouleversants. Images d'une violence parfois saisissante. (sortie en salle: 7 novembre 2008)
À travers les témoignages bouleversants qu'il a recueillis, Patricio Henriquez (DÉSOBÉIR) met en lumière les terribles dérives de la lutte au terrorisme. Non seulement le cinéaste décrit-il les méthodes brutales de l'administration Bush, mais il dénonce également, exemples tragiques à l'appui, la portée d'un phénomène dont les pays latino-américains avaient fait les frais dans les décennies précédant le 11 septembre 2001. Résultat: une oeuvre puissante et richement documentée, dans laquelle les confessions des victimes sont appuyées de photographies et d'images d'archives d'une violence parfois saisissante, qui renforcent le point de vue dénonciateur du réalisateur face à ces pratiques ignobles.
Texte : André Lavoie
Odile Tremblay - Le Devoir
Les descriptions que nous donnent les victimes (...) sont à faire dresser les cheveux (...). Ce documentaire, instructif et douloureux, constitue une dénonciation virulente du silence qui entoure ces pratiques médiévales, avalisées dans nos soi-disant pays démocratiques mais démenties avec cynisme par les chefs d'État.
Anabelle Nicoud - La Presse
La démonstration est simple et implacable. Patricio Henriquez ne livre cependant pas un brûlot anti-Bush ou antiaméricain. Parce qu’il insiste sur l’aspect institutionnel de la pratique de la torture, le documentaire d’Henriquez reste d’actualité.
Malcolm Fraser - Mirror
Though the film’s politics are unassailable and its stories gripping by nature, its two main points - torture is horrible, and the U.S. government is complicit in it - are fairly well known at this point. From a purely cinematic perspective, I would be remiss in not addressing the film’s meandering structure, its length (...), and its (...) use of bizarre camera angles during interviews, which detract from the (...) powerful content.
Rachel Haller - Ici
(...) des hommes et des femmes racontent, images d'archives à l'appui, les coulisses de ces discours bien-pensants: des traitements totalement inhumains (...). Malgré la simplicité de son dispositif et son absence de manichéisme, SOUS LA CAGOULE dresse (...) un constat parfaitement terrifiant... et éclairant.
Kevin Laforest - Voir
Fort de nombreux témoignages troublants et images dérangeantes, ce documentaire (...) brosse un portrait sans équivoque d'un monde où, malgré tous les beaux discours des politiciens américains, la torture demeure une pratique courante, de la prison de Guantanamo Bay à celle d'Abou Ghraib.