É.-U. 2008. Comédie sentimentale de Micheal Patrick King avec Sarah Jessica Parker, Kim Cattrall, Cynthia Nixon. Les tribulations sentimentales de quatre amies new-yorkaises qui en sont à réévaluer leurs relations respectives. Prolongement artificiel de la télésérie à succès. Scénario épisodique manquant de consistance. Quelques réparties savoureuses. Réalisation anonyme. Interprètes fort sympathiques. (sortie en salle: 30 mai 2008)
Les tribulations sentimentales de quatre amies new-yorkaises qui en sont à réévaluer leurs relations respectives. Prolongement artificiel de la télésérie à succès. Scénario épisodique manquant de consistance. Quelques réparties savoureuses. Réalisation anonyme. Interprètes fort sympathiques. (sortie en salle: 30 mai 2008)
Dire du film tiré de la série télé «Sex and the City» qu'il était attendu relève de l'euphémisme. Avec à la barre Michael Patrick King, qui en fut le producteur exécutif, en plus de réaliser une dizaine d'épisodes, on pouvait s'attendre à un prolongement fidèle respectant l'esprit pétillant et polisson de la série. Hélas, le temps a passé et le charme s'est rompu. Le scénario, il faut le dire, manque singulièrement de consistance et se contente d'enchaîner platement les séquences de telle sorte qu'on finit par se dire qu'une septième saison (la série en compte six) aurait été mieux indiquée. La réalisation est à l'avenant, télévisuelle et sans souffle cinématographique. Les quatre vedettes ne sauraient être blâmées et constituent du reste ce que le film a de mieux à offrir, chacune connaissant fort bien son personnage. Si Sarah Jessica Parker, l'actrice, reste au centre du récit, Sarah Jessica Parker, la coproductrice, cède de bonne grâce les réparties les plus savoureuses à Kim Cattrall, qui fait flèche de tout bois.
Texte : François Lévesque
Sonia Sarfati - La Presse
Au-delà de l’étalage de marques et du placement de produits, il y a le bonheur de retrouver les répliques salées de Samantha (...). Les verdicts cyniques de Miranda (...). Les élans naïfs (...) de Charlotte (...). Les états d’âme de Carrie. (...) Malgré les faiblesses du scénario, le bonheur est tel de retrouver ce quatuor d’enfer qu’on se laisserait emballer pour une suite.
François Lévesque - Le Devoir
Les quatre actrices tirent bien leur épingle du jeu: normal, elles connaissent (...) leurs personnages. (...) Or quelques répliques savoureuses ne suffisent pas à meubler 135 longues minutes (...). Et après avoir en vain attendu l'euphorie de l'ivresse, on finit par se résigner. Car, à force de presser le citron, les producteurs ont tout bêtement oublié de préparer le cocktail qui va avec.
Marjorie Marcillac - Ici
Le passage au grand écran n’apporte rien de très nouveau, sinon un peu de maturité aux personnages et de la démesure au budget. Les dialogues se sont assagis pour conquérir un plus large public, mais l’esprit impertinent et l’humour décapant n’en sont pas affectés. Luxe, amitié, émotion, rebondissements, ce long métrage comblera les fans.
Natalia Wysocka - Voir
Tristement, quatre ans après la diffusion d'une finale déjà discutable, le film s'incline à faire mentir l'esprit originel de la délicieuse série-culte. Le célibat est ainsi vu comme un stigmate et le mariage, comme une bénédiction. (...) On aurait franchement préféré plus de blagues salaces et moins de minauderies.
Gilles Renault - Libération
Quatre ans après la fin de la série, le film brode sur le même canevas, tout en échouant (...) sur toute la ligne: assumant le vieillissement des vedettes, il préconise un retour aux (...) valeurs morales (...) (et) souligne une tournure mélodramatique (...) poussive qui tourne à vide. (...) les hommes occupent le fond d’écran, tandis que SJP & co (...) brassent de l’air. Et des dollars.
Marie-Noëlle Tranchant - Le Figaro
(...) est-ce le passage au grand écran ou le passage du temps, si la série a paru à l'époque d'une crudité et d'une ironie provocatrices, le film est un roman-photo géant. (...) C'est bien agencé, plutôt bien filmé, et bien joué par des péronnelles au verbe vif (...), caché sous des robes dernier cri. (...) Quant à dire que c'est passionnant…
Elsa Duperray - Le Temps
Dans sa version grand écran, SEXE À NEW YORK accueille près de 150 marques, de Fendi à la vodka Skyy, en passant par Gucci, Blahnik et Coca-Cola. (...) Chacun (le film, ses égéries, les marques) y trouve leur compte. Mais, au final, le public sortira-t-il lui aussi vainqueur de cette campagne publicitaire?