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Rêves perdus (Faded Memories)

É.-U. 2008. Drame psychologique de Anne-Sophie Dutoit avec Anne-Sophie Dutoit, Brock Vincent Kelly, Ely Pouget. Dans un hôpital psychiatrique, une jeune artiste se remémore les circonstances tragiques ayant conduit à son internement. Récit laborieux et larmoyant livré sur le ton maladroit du journal intime. Réalisation terne. Quelques effets visuels grandiloquents. Interprètes prisonniers de stéréotypes. (sortie en salle: 27 février 2009)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Rêves perdus (Faded Memories)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2008. Drame psychologique de Anne-Sophie Dutoit avec Anne-Sophie Dutoit, Brock Vincent Kelly, Ely Pouget.

Dans un hôpital psychiatrique, une jeune artiste se remémore les circonstances tragiques ayant conduit à son internement. Récit laborieux et larmoyant livré sur le ton maladroit du journal intime. Réalisation terne. Quelques effets visuels grandiloquents. Interprètes prisonniers de stéréotypes. (sortie en salle: 27 février 2009)

Dans un hôpital psychiatrique de Los Angeles, Cassandra, une jeune patiente solitaire douée pour le dessin, se remémore les circonstances ayant conduit à son internement. Sept ans plus tôt, elle s'installe à Malibu avec sa tante Maggie May, une alcoolique à la recherche du grand amour. Peu après, elle fait la connaissance de Lucas, un beau jeune homme qui parvient à l'approcher malgré qu'elle soit atteinte d'une étrange phobie, celle d'être touchée. Les deux adolescents tombent amoureux mais la mère de Lucas, qui ne voit pas cette liaison d'un bon oeil, fait appel à un détective privé afin qu'il enquête sur le passé de Cassandra. Ses découvertes troublantes vont déclencher une série d'incidents tragiques.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le film débute par un intertitre, sorte d'appel à l'indulgence, précisant qu'Anne-Sophie Dutoit a écrit ce premier long métrage à l'âge de quatorze ans et l'a réalisé deux ans plus tard. Mais les ambitions ne sauraient masquer l'inexpérience de la petite-fille de Charles Dutoit, qui a cependant su bien s'entourer sur le plan technique. Pareillement, les nombreux plans aériens sont loin de camoufler les lacunes de ce récit laborieux et larmoyant, livré avec la gaucherie d'une adolescente se confiant à son journal intime. Un geste que le personnage principal répète à plusieurs reprises à l'image. Hélas, Dutoit, qui s'est réservé le rôle, est incapable de rendre crédible son cheminement psychologique, encore moins sa folie. Les quelques effets visuels grandiloquents, les coups de théâtre ridicules et les personnages stéréotypés à l'excès finissent d'enfoncer FADED MEMORIES, au titre approprié, dans l'oubli.

Texte : André Lavoie

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