É.-U. 2008. Drame psychologique de William Maher avec Nick Stahl, AnnaSophia Robb, Charlize Theron. Après avoir été abandonnée par sa mère, une jeune fille est prise en charge par son oncle. Récit misérabiliste et artificiel. Psychologie primaire et peu porteuse. Réalisation appuyée. Interprétation manquant de naturel. (sortie en salle: 14 mars 2008)
Après avoir été abandonnée par sa mère, une jeune fille est prise en charge par son oncle. Récit misérabiliste et artificiel. Psychologie primaire et peu porteuse. Réalisation appuyée. Interprétation manquant de naturel. (sortie en salle: 14 mars 2008)
Manifestement, SLEEPWALKING se veut fertile en leçons de vie. Hélas, la psychologie primaire à laquelle recourt le scénario de Zac Stanford (THE CHUMSCRUBBER) ne mène nulle part. À preuve: les personnages unidimensionnels, bêtement définis par leurs défauts; un milieu défavorisé dépeint de façon misérabiliste et artificielle; enfin, des ressorts dramatiques de plus en plus grossiers et absurdes à mesure qu'avance l'intrigue. La réalisation appuyée de William Maher, spécialiste des effets spéciaux qui signe ici son premier long métrage, alourdit le bilan. L'interprétation n'est pas en reste. Entre les brèves apparitions d'une Charlize Theron larmoyante et celles d'un Dennis Hopper caricatural et grotesque, Maher mise son va-tout sur la tête du pauvre Nick Stahl qui, malgré des efforts apparents, coule à pic avec tout le reste.
Texte : Kevin Laforest
Isabelle Massé - La Presse
SLEEPWALKING est d'abord un récit de descriptions plus qu'une histoire touchante sur le désir d'une fille et de son oncle de s'en sortir. (...) On passe à côté de trop de choses dans SLEEPWALKING (...). À commencer par une direction d'acteur crédible.
Odile Tremblay - Le Devoir
Il y a un tas de clichés dans ce film au scénario bancal, et la morale finale n'est pas piquée des vers à ce chapitre. Oui, SLEEPWALKING regorge de bonnes intentions et s'offre parfois des pistes intéressantes qui n'auraient demandé qu'à se développer, mais il demeure pitoyablement en attente d'un miracle qui n'aura pas lieu.
Stephen Farber - The Hollywood Reporter
First-time director William Maher brings a strong sense of authenticity to the film. Working on a low budget with veteran cinematographer Juan Ruiz-Anchia, Maher makes the most of the desolate Western locations. (...) The film winds predictably toward its melancholy conclusion, but there is a glimmer of hope for at least a couple of the characters.
Rachel Haller - Ici
(...) Bill Maher livre un premier film parfaitement sobre. Sans effets aucuns et avec une économie de moyens, tant sur le plan de la mise en scène, du jeu des acteurs que du scénario. Parti pris judicieux, car son sujet aurait perdu de son impact dans l'artifice. (...) À part quelques flottements narratifs et formels (...), SLEEPWALKING est (...) une belle réussite.
Kevin Laforest - Voir
(...) SLEEPWALKING fait (...) grincer des dents par le misérabilisme et l'absence d'authenticité avec lesquels le milieu défavorisé est dépeint, par les ressorts mélodramatiques grossiers et par le manque de naturel des interprètes. (...) Navrant.