É.-U. 2008. Drame de guerre de Sylvester Stallone avec Sylvester Stallone, Julie Benz, Paul Schulze. Retiré en Thaïlande, un ancien soldat d'élite américain reprend du service pour sauver des missionnaires chrétiens détenus dans la Birmanie voisine par un chef de guerre sadique. Suite opportuniste d'une série de films à succès des années 1980. Intrigue manichéenne prétexte à des scènes de combats ultra-violentes. Développements simplistes. Réalisation de métier. Jeu monolithique de la vedette. (sortie en salle: 25 janvier 2008)
Retiré en Thaïlande, un ancien soldat d'élite américain reprend du service pour sauver des missionnaires chrétiens détenus dans la Birmanie voisine par un chef de guerre sadique. Suite opportuniste d'une série de films à succès des années 1980. Intrigue manichéenne prétexte à des scènes de combats ultra-violentes. Développements simplistes. Réalisation de métier. Jeu monolithique de la vedette. (sortie en salle: 25 janvier 2008)
Après avoir ressuscité Rocky Balboa en 2006, Sylvester Stallone dépoussière maintenant son deuxième personnage-fétiche, John Rambo. Rien n'ayant vraisemblablement changé pour lui depuis vingt ans (RAMBO III date de 1988), Stallone affiche ici le même esprit belliqueux, le même antagonisme manichéen et la même violence complaisante que dans les épisodes précédents. Ici, la guerre civile en Birmanie s'est substituée au Vietnam et à l'Afghanistan, mais ce contexte géopolitique ne sert que de prétexte à illustrer une incroyable boucherie. Dire que les développements de l'intrigue sont simplistes relève de l'euphémisme: pas un seul cliché ne nous est épargné. À son corps défendant, Stallone demeure un réalisateur de métier qui ne manque pas d'élan. À 61 ans, il possède encore le physique de l'emploi, mais son jeu se veut tout aussi monolithique que monosyllabique.
Texte : André Caron