É.-U. 2008. Comédie de Seth Gordon avec Vince Vaughn, Reese Witherspoon, Robert Duvall. À Noël, l'amour d'un homme et d'une femme est mis à rude épreuve lorsqu'ils sont contraints de visiter les familles reconstituées et dysfonctionnelles de chacun. Prémisse amusante développée mécaniquement. Intrigues secondaires inabouties. Réalisation fonctionnelle. R. Witherspoon charmante. (sortie en salle: 28 novembre 2008)
À Noël, l'amour d'un homme et d'une femme est mis à rude épreuve lorsqu'ils sont contraints de visiter les familles reconstituées et dysfonctionnelles de chacun. Prémisse amusante développée mécaniquement. Intrigues secondaires inabouties. Réalisation fonctionnelle. R. Witherspoon charmante. (sortie en salle: 28 novembre 2008)
FOUR CHRISTMASES est un produit de studio calibré, conçu spécifiquement pour la période des Fêtes et misant sur des valeurs de saison (amour, famille, générosité, pardon, etc.) qui ankylosent considérablement le scénario épisodique écrit à huit mains. Si la prémisse fait sourire, la suite n'est que développements attendus et situations prévisibles. Ce genre d'entreprise ne requérant aucun don particulier pour la mise en scène, celle-ci s'avère tout simplement fonctionnelle. Un film comptant à son générique Robert Duvall, Mary Steenburgen, Sissy Spacek et Jon Voight, tous récipidendaires d'Oscars, laissait présager une galerie de personnages savoureux. Or les talentueux interprètes doivent se contenter de rôles sous-écrits et d'intrigues secondaires inabouties. Le couple formé par Vince Vaughn et Reese Witherspoon fait d'abord bonne figure puis, à l'instar du film, s'enfonce dans la banalité. Si le premier agace en verbomoteur narcissique, la seconde séduit avec son naturel sympathique.
Texte : François Lévesque
Maxime Demers - Le Journal de Montréal
(...) l’ensemble manque tout simplement de mordant. Pas assez irrévérencieux pour être vraiment drôle et pas assez romantique pour être charmant. Les bons gags se comptent sur les doigts d’une seule main et la chimie entre Vaughn et Witherspoon est tout simplement inexistante.
François Lévesque - Le Devoir
QUATRE NOËL passe à côté d'une belle occasion d'explorer le mythe de la famille américaine et de ses valeurs. (...) Partant d'une prémisse prometteuse, le scénario se contente au final de quatre sketchs inégaux où se démène en vain une distribution beaucoup trop douée pour ce genre de pochade mécanique.
Sonia Sarfati - La Presse
(...) on ne croit pas au couple qu'ils forment, on se fiche un peu de leur histoire et on reste de marbre devant l'improbable conclusion de cette parenthèse de leur vie commune que constitue ce film. Ou plutôt cette comédie déclinée en quatre temps comme autant de sketchs (...) (et qui) ne va jamais plus loin que le cliché.