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Quand arrive l'amour (Love Happens)

É.-U. 2008. Drame sentimental de Brandon Camp avec Aaron Eckhart, Jennifer Aniston, Dan Fogler. À Seattle, un motivateur veuf qui anime des conférences sur le deuil s'éprend d'une fleuriste qui croyait avoir renoncé à l'amour. Scénario prévisible mais parfois touchant sur le déni, le deuil et la rédemption. Quelques éléments de psycho-pop. Passages comiques détonnant parfois dans le récit. Réalisation compétente. Interprétation manquant d'unité. (sortie en salle: 18 septembre 2009)

Général
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Quand arrive l'amour (Love Happens)

Général Général

É.-U. 2008. Drame sentimental de Brandon Camp avec Aaron Eckhart, Jennifer Aniston, Dan Fogler.

À Seattle, un motivateur veuf qui anime des conférences sur le deuil s'éprend d'une fleuriste qui croyait avoir renoncé à l'amour. Scénario prévisible mais parfois touchant sur le déni, le deuil et la rédemption. Quelques éléments de psycho-pop. Passages comiques détonnant parfois dans le récit. Réalisation compétente. Interprétation manquant d'unité. (sortie en salle: 18 septembre 2009)

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À Seattle, où il est venu donner un séminaire, Burke Ryan, populaire motivateur et auteur d'un ouvrage sur le deuil, fait la connaissance d'Eloise Chandler, une fleuriste qui vient de rompre avec son petit ami infidèle. Entre cette femme qui ne croit plus en l'amour et cet homme qui n'a toujours pas accepté la mort de son épouse dans un accident de voiture, se développe une relation compliquée, faite de non-dits et de malentendus. Malgré l'irruption de son ex beau-père, venu interrompre son séminaire pour lui reprocher de faire de l'argent sur le dos de la défunte, Burke parvient à aider et à réconforter les participants, parmi lesquels un ouvrier rébarbatif aux méthodes du motivateur, incapable de retourner au travail depuis la mort accidentelle de son jeune fils.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long métrage en tant que réalisateur, le scénariste Brandon Camp (DRAGONFLY) aborde des thèmes graves comme le déni, le deuil et la rédemption. Or, tout sincère qu'il soit, l'auteur plonge trop souvent dans la psycho-pop pour démêler les écheveaux de son intrigue qui, en dernière analyse, n'apparaît pas parfaitement cohérente. De plus, certains passages loufoques détonnent franchement dans le récit. À la réalisation, Camp, compétent, insuffle du dynamisme dans les multiples échanges entre les protagonistes. Dans un rôle qui rappelle par moments celui qu'il tenait dans THANK YOU FOR SMOKING, Aaron Eckhart est intense et touchant, aux côtés d'une Jennifer Aniston détachée, qui n'est pas au meilleur de sa forme.

Texte : Louis-Paul Rioux

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