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Plus tard tu comprendras

Fr. 2008. Drame de Amos Gitaï avec Jeanne Moreau, Hippolyte Girardot, Emmanuelle Devos. Apprenant qu'il est juif, un quadragénaire parisien tente de faire la lumière sur les agissements de ses parents durant la Deuxième Guerre mondiale. Adaptation sincère du roman de Jérôme Clément. Scénario un peu chargé, aux enjeux confus. Parti pris du plan séquence pas toujours heureux. Interprètes crédibles et habités. (sortie en salle: 22 mai 2009)

Général
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Plus tard tu comprendras (Plus tard tu comprendras)

Général Général

Fr. 2008. Drame de Amos Gitaï avec Jeanne Moreau, Hippolyte Girardot, Emmanuelle Devos.

Apprenant qu'il est juif, un quadragénaire parisien tente de faire la lumière sur les agissements de ses parents durant la Deuxième Guerre mondiale. Adaptation sincère du roman de Jérôme Clément. Scénario un peu chargé, aux enjeux confus. Parti pris du plan séquence pas toujours heureux. Interprètes crédibles et habités. (sortie en salle: 22 mai 2009)

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Paris, 1987. À la télé et à la radio, les gens suivent en direct le procès du criminel de guerre nazi Klaus Barbie, surnommé le Boucher de Lyon. Dans son appartement, Rivka, une dame âgée, écoute les compte-rendus, troublée. Depuis son bureau, son fils Victor, absorbé par l'étude de vieux documents familiaux, leur prête quant à lui une oreille distraite. Et pour cause: il vient de s'apercevoir que sa mère lui a caché certains événements survenus sous l'Occupation, notamment les circonstances ayant entouré la déportation de ses propres parents, Juifs originaires de Russie. Conciliante, Françoise, l'épouse de Victor, épaule ce dernier dans sa quête de vérité tandis que Tania, sa soeur aînée, se montre plus réticente à l'idée de remuer le passé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'Israélien Amos Gitaï (KADOSH) a visiblement reconnu dans le roman de Jérôme Clément les thèmes qui lui sont chers: la religion, la transmission de l'héritage, la connaissance du passé comme moyen d'aller vers l'avenir, etc. Résultat: un film sincère mais chargé et un peu confus sur le plan des enjeux. En outre, les ellipses abruptes et les retours en arrière impromptus semblent parfois aléatoires et le parti pris du cinéaste pour les longs plans séquences, avec caméra à l'épaule, n'est pas toujours heureux, bien que son savoir-faire ne soit pas en cause. Le film peut cependant compter sur un excellent quatuor d'acteurs, tous habités et crédibles en dépit de dialogues didactiques. Jeanne Moreau et Emmanuelle Devos, en particulier, les disent avec une spontanéité désarmante, ce qui n'est pas un mince exploit.

Texte : François Lévesque

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