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Parking (Ting che)

Taïw. 2008. Comédie dramatique de Chung Mong-hong avec Chang Chen, Gwei Lun-mei, Leon Dai. Sa voiture étant coincée par une autre garée en double file, un jeune homme en retard pour un souper d'amoureux multiplie les rencontres insolites. Scénario ténu mais intrigant alliant pathos, violence et humour absurde. Réalisation fluide et soignée. Montage habile. Interprétation nuancée et retenue. (sortie en salle: 6 novembre 2009)

13 ans + (violence, érotisme)
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Parking (Ting che)

13 ans + (violence, érotisme) 13 ans + (violence, érotisme)

Taïw. 2008. Comédie dramatique de Chung Mong-hong avec Chang Chen, Gwei Lun-mei, Leon Dai.

Sa voiture étant coincée par une autre garée en double file, un jeune homme en retard pour un souper d'amoureux multiplie les rencontres insolites. Scénario ténu mais intrigant alliant pathos, violence et humour absurde. Réalisation fluide et soignée. Montage habile. Interprétation nuancée et retenue. (sortie en salle: 6 novembre 2009)

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Evokative Films
Se réveillant d'une sieste faite dans sa voiture, Mo Chen appelle sa fiancée pour la prévenir qu'il arrive. Un important souper en tête à tête attend le couple en crise de Taïpei. S'arrêtant pour acheter un gâteau, le jeune homme retrouve sa voiture coincée par une seconde garée en double file. Après s'être enquis auprès d'un barbier de l'identité du propriétaire, Chen pénètre un immeuble décati et sonne à une porte du troisième, où un vieux couple et une fillette l'accueillent tel un parent prodigue. Au fil d'une soirée fertile en contretemps et en rencontres inattendues, Chen croisera la route d'une prostituée fuyant son souteneur, mais aussi celle d'un tailleur en fuite, d'un gangster nostalgique ainsi que d'un chauffeur de taxi verbomoteur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage du Taïwanais Chung Mong-Hong emprunte plusieurs avenues imprévues au fil d'une intrigue qui, bien que ténue, s'avère intrigante tout du long. Le mariage parfois audacieux de pathos, de violence et d'humour absurde étonne et séduit. Le ton, ainsi que le concept, ne vont pas sans rappeler AFTER HOURS, de Martin Scorsese. Même si certains développements apparaissent un brin artificiels, la qualité d'écriture transparaît. Faisant fi d'un maigre budget, le jeune cinéaste multiplie les plans fixes évocateurs et fort joliment composés. Un montage habile où fleurissent des flashbacks bien intégrés confère en outre un surcroît d'énergie à l'ensemble. Cela étant, de légers resserrements, ici et là, auraient sans doute profité au film qui, bien que volontairement lent, tend parfois à s'étirer inutilement. De leur côté, les interprètes saisissent l'occasion offerte de donner vie à cette attrayante galerie de personnages en y allant d'un jeu nuancé et retenu.

Texte : François Lévesque

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