É.-U. 2008. Comédie sentimentale de Nicholas Stoller avec Jason Segel, Kristen Bell, Mila Kunis. Afin d'oublier ses déboires sentimentaux, un jeune compositeur fait un voyage à Hawaï où il tombe sur son ex, accompagnée de son nouveau petit ami. Récit savoureux aux touches satiriques appréciables. Nombreux moments d'hilarité. Quelques longueurs. Réalisation imaginative. J. Segel extrêmement sympathique. (sortie en salle: 18 avril 2008)
Afin d'oublier ses déboires sentimentaux, un jeune compositeur fait un voyage à Hawaï où il tombe sur son ex, accompagnée de son nouveau petit ami. Récit savoureux aux touches satiriques appréciables. Nombreux moments d'hilarité. Quelques longueurs. Réalisation imaginative. J. Segel extrêmement sympathique. (sortie en salle: 18 avril 2008)
Scénariste, réalisateur et producteur montant, Judd Apatow (40 YEAR OLD VIRGIN, KNOCKED UP, SUPERBAD, WALK HARD, etc.) propose depuis trois ans des comédies aux sujets convenus, en apparence, mais dont le traitement, la plupart du temps, se révèle étonnamment frais et savoureux. FORGETTING SARAH MARSHALL est de celles-là. Le mérite est collectif, le film témoignant, de la part des créateurs, d'une appréciable recherche d'authenticité dans l'observation des moeurs masculines, d'un sens aigu de l'autodérision et d'une absence de complaisance et de manichéisme si caractéristiques des produits habituellement formatés par Hollywood. Le scénario de Jason Segel, vedette du film, fait flèche de tout bois mais est surtout crédible, même dans les nombreux moments de franche hilarité, qui feront par ailleurs oublier les quelques longueurs du film. Pour sa première réalisation, Nicholas Stoller fait preuve d'une inventivité appréciable. Les interprètes sont tous à la hauteur, mais Segel rafle la mise en antihéros un peu paumé.
Texte : François Lévesque
Marc-André Lussier - La Presse
Plus que le récit, qui emprunte ici des avenues (...) fréquentées, ce sont les gags inattendus qui font de OUBLIE SARAH MARSHALL une comédie qui fonctionne. L’aspect satirique (...) se révèle jouissif (...). À vrai dire, Segel ose tout. Ses dialogues empruntent parfois même les allures d’un feu d’artifice, et le réalisateur (...) maintient l’ensemble à bon rythme.
John DeFore - The Hollywood Reporter
FORGETTING SARAH MARSHALL might not be as outrageous as SUPERBAD or as unusual as THE 40-YEAR-OLD VIRGIN, but it's another comedy that works better than its template promises and should perform well (if not breakthrough, star-making well) at the boxoffice.
François Lévesque - Le Devoir
(...) le scénario (...) table sur les prémisses connues d'une rupture à sens unique mais transcende la banalité du sujet par l'ajout de détails bien observés et de répliques particulièrement savoureuses. (...) le film est drôle. Il est hilarant. Non dépourvu de longueurs et d'au moins un personnage superflu (...), mais hilarant.
Joe Leydon - Variety
There's lots of (...) funny stuff (...) in Segel's casually structured screenplay. Stoller, making his feature helming debut, keeps the pace mostly brisk, but he's also attentive to character development, particularly with two figures who, in similar comedies, might come off as entirely unlikeable.
Kevin Laforest - Voir
Le scénario de Segel se rabat parfois sur des clichés et la réalisation de Stoller est tout au mieux fonctionnelle, mais on remarque à peine ces faiblesses tant on rit fort et souvent (...), grâce aux dialogues mordants, aux gags sexuels étonnamment graphiques et aux numéros musicaux intentionnellement ridicules.