É.-U. 2008. Comédie de Dennis Dugan avec Adam Sandler, Emmanuelle Chriqui, John Turturro. Un agent du contre-terrorisme israélien feint sa propre mort pour réaliser son rêve de devenir coiffeur à New York. Scénario extravagant mais inégal. Louable message de réconciliation entre Juifs et Arabes s'articulant mal dans une sous-intrigue de conspiration immobilière rabâchée. Quelques gags amusants. Réalisation vigoureuse. Jeu plein d'aplomb d'A. Sandler. (sortie en salle: 6 juin 2008)
Un agent du contre-terrorisme israélien feint sa propre mort pour réaliser son rêve de devenir coiffeur à New York. Scénario extravagant mais inégal. Louable message de réconciliation entre Juifs et Arabes s'articulant mal dans une sous-intrigue de conspiration immobilière rabâchée. Quelques gags amusants. Réalisation vigoureuse. Jeu plein d'aplomb d'A. Sandler. (sortie en salle: 6 juin 2008)
Par le biais d'un héros extravagant, indestructible et bien membré mais plongé dans l'univers efféminé des salons de coiffure, Adam Sandler et ses coscénaristes, dont l'omniprésent Judd Apatow (KNOCKED UP, DRILLBIT TAYLOR), ont abordé de façon impertinente le thème épineux du conflit israélo-palestinien. Malheureusement, ce louable discours de rapprochement entre les éternels frères ennemis s'articule laborieusement dans une sous-intrigue de conspiration immobilière rabâchée au possible. D'abord amusants, les gags sur les attributs virils du héros ou sur son goût immodéré pour l'hummus deviennent rapidement répétitifs. La réalisation est toutefois vigoureuse, surtout dans la première partie, menée tambour battant. En revanche, le dernier tiers accuse une nette baisse de rythme. Quoi qu'il en soit, Sandler fait montre de beaucoup d'aplomb dans son jeu, et rend attachant son improbable personnage.
Texte : Louis-Paul Rioux
Aleksi K. Lepage - La Presse
ON NE RIGOLE PAS AVEC LE ZOHAN est trop cool ou, en fait, essaie trop de l'être. Trop branché. Trop «dans le vent». C'est agaçant. Comme si Sandler avait voulu créer un film-culte instantané, avec scènes-clés et répliques qui tuent. Ça ne se fait pas comme ça. Il faut du temps. Ce film, même s'il est drôle, ne fera pas date.
François Lévesque - Le Devoir
(De) l'humour scatologique, des bons sentiments, Mariah Carey et beaucoup, beaucoup d'hummus. (...) Retrouvant son complice Dennis Dugan (...), Sandler nous ressert ses pitreries puériles empreintes de sexisme, d'homophobie et d'âgisme sous couvert, il va sans dire, d'ouverture et d'acceptation.
Kevin Laforest - Voir
Les 20 premières minutes du film, qui se déroulent dans un Israël (...) caricatural (...), sont plutôt amusantes. (...) Zohan apparaît (...) comme un personnage assez savoureux (...). C'est lorsque l'action se déplace aux États-Unis que les choses se gâtent, alors que le film cesse d'être une parodie de film d'action (...) pour devenir une banale comédie de situation.