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Noël en famille (Nothing Like the Holidays)

É.-U. 2008. Comédie dramatique de Alfredo De Villa avec Freddy Rodriguez, John Leguizamo, Debra Messing. Divers incidents et révélations viennent troubler les retrouvailles d'une famille latino-américaine de Chicago. Variation sans finesse sur des thèmes éculés. Dialogues surabondants et mal écrits. Réalisation conformiste. Interprétation inégale mais énergique. (sortie en salle: 12 décembre 2008)

Général
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Noël en famille (Nothing Like the Holidays)

Général Général

É.-U. 2008. Comédie dramatique de Alfredo De Villa avec Freddy Rodriguez, John Leguizamo, Debra Messing.

Divers incidents et révélations viennent troubler les retrouvailles d'une famille latino-américaine de Chicago. Variation sans finesse sur des thèmes éculés. Dialogues surabondants et mal écrits. Réalisation conformiste. Interprétation inégale mais énergique. (sortie en salle: 12 décembre 2008)

Rien ne se déroule comme prévu chez les Rodriguez, réunis pour le temps des Fêtes dans la maison familiale de Humboldt Park, quartier portoricain de Chicago. Au repas, Anna, la mère, annonce qu'elle demande le divorce. Son mari Edy, qui l'apprend en même temps que les autres, tente de calmer le jeu. Mais ses enfants, qui le croient infidèle, sont furieux contre lui. En fait, il est gravement malade, ce que sa bru Sarah apprendra par hasard, pour être aussitôt tenue au secret. Elle-même connaît certaines difficultés avec Mauricio, qui lui reproche de privilégier sa carrière dans la finance au détriment de leur projet de fonder une famille. Parallèlement, Jesse, soldat rentré ébranlé d'Irak, tente de redonner un sens à son existence, tout comme sa soeur Roxanna, dont la carrière d'actrice à Hollywood bat de l'aile.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il y a peu à recommander dans cette production formatée du temps des Fêtes, qui propose des variations sans finesse sur des thèmes éculés (les rivalités fraternelles, l'héritage du père, les sacrifices de la mère, l'orgueil, les mensonges, etc.). Comme pour alourdir le bilan, les dialogues très mal écrits constituent l'unique outil de communication dans ce FAMILY STONE latin gorgé de clichés et de situations conventionnelles, dont aucune idée de cinéma ou trouvaille de mise en scène ne vient démentir le statut non officiel de radio-roman. De toute évidence, Alfredo de Villa vise principalement le public latino-américain, à qui il offre en cadeau les acteurs les plus en vue de sa communauté. Or, à l'exception d'Alfred Molina et Elizabeth Pena, qui tirent plutôt bien leur épingle du jeu et entre qui le courant passe, tous les autres surjouent avec l'énergie d'un désespoir qui a tôt fait de nous gagner, nous aussi.

Texte : Martin Bilodeau

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