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Mon ami Finn (Finn on the Fly)

Can. 2008. Comédie fantaisiste de Mark Jean avec Matthew Knight, Ryan Belleville, Ana Gasteyer. Après avoir bu un sérum chez une scientifique démoniaque, le chien d'un garçon solitaire se transforme en humain. Comédie puérile au scénario fabriqué, dénué de toute logique interne. Réalisation compétente. Jeu ridiculement outré d'A. Gasteyer. R. Belleville à la fois cocasse et convaincant en chien au corps d'humain. (sortie en salle: 27 février 2009)

Général
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Mon ami Finn (Finn on the Fly)

Général Général

Can. 2008. Comédie fantaisiste de Mark Jean avec Matthew Knight, Ryan Belleville, Ana Gasteyer.

Après avoir bu un sérum chez une scientifique démoniaque, le chien d'un garçon solitaire se transforme en humain. Comédie puérile au scénario fabriqué, dénué de toute logique interne. Réalisation compétente. Jeu ridiculement outré d'A. Gasteyer. R. Belleville à la fois cocasse et convaincant en chien au corps d'humain. (sortie en salle: 27 février 2009)

Après avoir ingurgité un mystérieux sérum dans le sous-sol du docteur Madeline Madsen, le chien Finn se transforme en humain. À la grande surprise de Ben, son jeune maître qui, mal intégré à sa nouvelle école et souffre-douleur du fils de Madeline, voit dans la métamorphose de son cabot l'opportunité de devenir populaire auprès de ses camarades de classe. En renversant les rôles. En effet, Ben se laisse dresser par Finn, particulièrement agile au frisbee, en prévision d'une importante compétition devant avoir lieu le lendemain à l'école. Mais le jour dit, Finn est enlevé par la diabolique Madeline, qui veut l'exhiber au centre de recherche où elle était autrefois directrice, afin de récupérer son poste.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Seuls les tout-petits pourront trouver divertissante cette comédie puérile au scénario fabriqué, dénué de toute logique interne, sur les thèmes rebattus de la persévérance, de la croyance en soi et du respect de la différence avec, du bout des lèvres, une dénonciation du phénomène de l'intimidation à l'école. Toutefois, la réalisation est compétente et assez vivante, en dépit d'un budget visiblement limité. Reste que certaines scènes frisent le ridicule, dont celle du cours de frisbee. Calqué maladroitement sur celui de Glenn Close dans 101 DALMATIANS, le jeu outré et grotesque d'Ana Gestayer en scientifique hystérique devient vite insupportable. En revanche, Ryan Belleville est à la fois cocasse et étonnamment convaincant dans le rôle d'un chien au corps d'humain.

Texte : Louis-Paul Rioux

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