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Miracle à Santa Anna (Miracle at St. Anna)

É.-U. 2008. Drame de guerre de Spike Lee avec Omar Benson Miller, Laz Alonso, Derek Luke. En septembre 1944, en Toscane, quatre soldats afro-américains se retrouvent isolés derrière les lignes ennemies après avoir sauvé la vie d'un petit orphelin. Rappel appuyé et mélodramatique du rôle méconnu des soldats noirs lors de la Deuxième Guerre mondiale. Récit dispersé, bavard et pas toujours crédible. Des longueurs. Réalisation assurée. Interprétation satisfaisante. (sortie en salle: 26 septembre 2008)

13 ans + (violence)
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Miracle à Santa Anna (Miracle at St. Anna)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2008. Drame de guerre de Spike Lee avec Omar Benson Miller, Laz Alonso, Derek Luke.

En septembre 1944, en Toscane, quatre soldats afro-américains se retrouvent isolés derrière les lignes ennemies après avoir sauvé la vie d'un petit orphelin. Rappel appuyé et mélodramatique du rôle méconnu des soldats noirs lors de la Deuxième Guerre mondiale. Récit dispersé, bavard et pas toujours crédible. Des longueurs. Réalisation assurée. Interprétation satisfaisante. (sortie en salle: 26 septembre 2008)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
En 1983, Hector Negron, employé des postes de race noire, tue froidement un client d'origine italienne, avec un pistolet de fabrication allemande. Au cours de l'enquête, on retrouve chez le fonctionnaire sexagénaire une tête de statue provenant d'un pont toscan, évaluée à plusieurs millions de dollars. Cette découverte, ainsi que le meurtre, seraient en fait reliés à des événements s'étant déroulés en Italie durant la Deuxième Guerre mondiale. En septembre 1944, après avoir recueilli un petit orphelin qui avait échappé à un massacre perpétré par les nazis, quatre soldats afro-américains, dont Negron, s'étaient retrouvés isolés dans un petit village, derrière les lignes ennemies. Ils côtoyèrent alors la fille progressiste d'un vieux fasciste et un groupe de résistants, au sein duquel se nichait un traître.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Éternel champion de la cause afro-américaine (DO THE RIGHT THING, MALCOLM X, 4 LITTLE GIRLS, WHEN THE LEVEES BROKE), Spike Lee tenait à souligner, dans son premier film de guerre, le rôle méconnu des soldats noirs lors de la Deuxième Guerre mondiale, un peu à la manière du INDIGÈNES de Rachid Bouchareb. Le tout sur fond d'évocation du massacre de Sant'Anna di Stazzema, un événement tragique dont les causes soulèvent encore aujourd'hui des débats houleux en Italie. Très ambitieux donc, tourné en anglais, en italien et en allemand sur les lieux même du drame, MIRACLE AT ST. ANNA n'en constitue pas moins une déception. Peu subtil dans sa charge antiraciste, bavard, lourdement mélodramatique, pas toujours crédible, le récit a tendance à se disperser et à traîner en longueur. La réalisation est toutefois assurée, réservant quelques scènes fortes ou dérangeantes. L'interprétation est satisfaisante dans l'ensemble, avec une mention pour le petit Matteo Sciabordi, attachant dans le rôle d'un orphelin qui fuit une dure réalité en se réfugiant dans l'imaginaire.

Texte : Louis-Paul Rioux

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