Can. 2008. Drame de Charles Officer avec Chris Johnson, David Collins, Walter Borden. Une infirmière malade élevant seule son fils de 12 ans s'éprend d'un boxeur déchu qui participe à des combats clandestins. Production indépendante au budget modeste. Drame à saveur sociale évitant les écueils du mélo par une approche délicate. Images soignées. Relative froideur de la réalisation. Rythme lent. K. LeBlanc lumineuse.
Une infirmière malade élevant seule son fils de 12 ans s'éprend d'un boxeur déchu qui participe à des combats clandestins. Production indépendante au budget modeste. Drame à saveur sociale évitant les écueils du mélo par une approche délicate. Images soignées. Relative froideur de la réalisation. Rythme lent. K. LeBlanc lumineuse.
L'acteur et réalisateur Charles Officer signe avec ce premier long métrage un drame à saveur sociale intimiste et assez nuancé. Si l'histoire de cette infirmière malade et de ce boxeur déchu peut sembler convenue, les auteurs ont su, en revanche, éviter par une approche délicate les écueils du mélodrame. Au-delà du soin apporté aux images, on s'étonne même de la relative froideur de la réalisation, qui induit un sentiment de distance chez les spectateurs. Le rythme lent et le jeu retenu des comédiens brouillent encore davantage ce rapport. Face au peu expressif Clark Johnson, Karen LeBlanc se révèle toutefois lumineuse et touchante.
Texte : Olivier Lefébure