É.-U. 2008. Comédie d'espionnage de Peter Segal avec Steve Carell, Anne Hathaway, Alan Arkin. Un agent secret inexpérimenté et sa collègue plus aguerrie luttent contre un consortium criminel qui planifie un attentat à l'arme nucléaire en sol américain. Curieuse adaptation au goût du jour d'une série télévisée comique des années 1960. Intrigue passe-partout. Quelques éléments satiriques réussis côtoyant des gags trop faciles. Réalisation vigoureuse. Interprétation réjouissante. (sortie en salle: 20 juin 2008)
Un agent secret inexpérimenté et sa collègue plus aguerrie luttent contre un consortium criminel qui planifie un attentat à l'arme nucléaire en sol américain. Curieuse adaptation au goût du jour d'une série télévisée comique des années 1960. Intrigue passe-partout. Quelques éléments satiriques réussis côtoyant des gags trop faciles. Réalisation vigoureuse. Interprétation réjouissante. (sortie en salle: 20 juin 2008)
Dans les années 1960, la télésérie «Get Smart» désamorçait par la dérision la tension générée par la Guerre froide. Quelle est la pertinence de reprendre cette formule, quarante ans plus tard, dans un contexte de dégel politique durable? Réponse des auteurs: le retour du péril nucléaire depuis le 11 septembre 2001, la lutte au terrorisme international, la puissance de la mafia russe. Hélas, ces enjeux sont enfilés dans une intrigue passe-partout avec faux semblants et trahisons à la clé. Rayon humour, on a droit à plusieurs gags faciles, mais également à quelques traits satiriques réussis et à des clins d'oeil bien amenés à THE MAN WHO KNEW TOO MUCH et CATCH 22. Peter Segal (NAKED GUN 33 1/3) orchestre ces péripéties à la James Bond avec vigueur, sans temps mort. Succédant au défunt Don Adams, Steve Carell compose un Max Smart amusant, mi-stoïque, mi-candide, aux côtés d'un Alan Arkin réjouissant et d'une Anne Hathaway sexy et énergique.
Texte : Louis-Paul Rioux
Daniel Rioux - Le Journal de Montréal
Cette comédie d’action se veut une belle surprise et devrait intéresser les téléspectateurs d’une autre époque et conquérir un nouveau public. C’est drôle, amusant, spectaculaire. MAX LA MENACE offre ce qu’on attend: un bon divertissement.
Sonia Sarfati - La Presse
MAX LA MENACE de Peter Segal est une sympathique comédie d’espionnage dont les personnages et l’univers auraient pu se tenir seuls, sans référence à la série des années 60 créée par Mel Brooks et Buck Henry (...). Jouer la carte de l’adaptation lui fera plus de tort que de bien.
François Lévesque - Le Devoir
(...) MAX LA MENACE de Peter Segal, est au DR. STRANGELOVE de Stanley Kubrick ce que TRÉSOR NATIONAL est à INDIANA JONES: un parent pauvre. À mi-chemin entre L'AGENT FAIT LA FARCE (...) et VRAI MENSONGE, le film peine à se trouver une personnalité.