Go to main content
4

Lymelife

É.-U. 2008. Drame psychologique de Derick Martini avec Rory Culkin, Alec Baldwin, Jill Hennessy. À Long Island, au début des années 1980, le passage à l'âge adulte d'un adolescent dont la famille menace d'éclater. Thèmes connus traités avec fraîcheur et intelligence. Recours parfois abusif aux symboles. Réalisation efficace mais sobre, aux gros plans expressifs. Rythme inégal. Jeu solide de R. Culkin et A. Baldwin. (sortie en salle: 8 mai 2009)

13 ans +
4

Lymelife (Lymelife)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2008. Drame psychologique de Derick Martini avec Rory Culkin, Alec Baldwin, Jill Hennessy.

À Long Island, au début des années 1980, le passage à l'âge adulte d'un adolescent dont la famille menace d'éclater. Thèmes connus traités avec fraîcheur et intelligence. Recours parfois abusif aux symboles. Réalisation efficace mais sobre, aux gros plans expressifs. Rythme inégal. Jeu solide de R. Culkin et A. Baldwin. (sortie en salle: 8 mai 2009)

Long Island, début des années 1980. La famille de Scott, un adolescent renfermé, menace d'éclater. Son frère aîné est dans l'armée, sa mère au foyer rêve de retourner dans son Queens natal et son père, un promoteur immobilier sur le point de raser ce qui reste de boisés dans la région, entretient une liaison avec son assistante. Celle-ci n'est autre que la mère d'Adrianna, une jeune fille dégourdie dont Scott est amoureux. Comme son camarade de classe, la jeune fille assiste, impuissante, à la dérive de sa propre famille, causée en partie par la maladie de Lyme dont son père est atteint, et qui provoque chez lui des comportements irrationnels. Le retour inattendu du frère de Scott déclenche une série d'incidents et de bas-les-masques qui mettent en évidence le mal-être des adultes et la détresse de leurs rejetons, qui les observent et les jugent secrètement.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'inspirant de leurs souvenirs de jeunesse, les frères Derick et Steven Martini ont brossé un tableau d'époque aux thèmes connus: le passage à l'âge adulte, la fêlure dans le rêve américain, la dissolution de la famille, abordés sous un angle plus original et porteur dans AMERICAN BEAUTY, devenu le modèle du genre. Certes, l'écriture ne manque pas de fraîcheur ni d'intelligence. Mais le récit, auquel manque un peu d'audace, de spontanéité et de rythme, recourt abusivement aux symboles. Le plus évident d'entre eux étant le père de la jeune héroïne, rongé par la maladie et montré comme le dernier survivant innocent d'un monde impur. La réalisation, efficace mais sobre, laisse émerger ici et là des gros plans expressifs et subtilement composés, qui confèrent profondeur et humanité aux personnages. La distribution, bien dirigée, est dominée par un Rory Culkin très intérieur et un Alec Baldwin contenu.

Texte : Martin Bilodeau

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3