LOL est une gentille bluette qui, dans ces moments les plus réussis, capte avec une certaine authenticité, les jeunes aisés des beaux quartiers parisiens (...). Avec Sophie Marceau en vedette, on pense forcément à LA BOUM, version 2010. C'est probablement le plan commercial imaginé par le producteur Jérôme Seydoux. (...) Christa Théret (...) ne manque (...) ni de peps ni de présence.

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Liza Azuelos (...) dépeint ici le tout petit milieu de la jeunesse dorée. C'est son droit. L'ennui, c'est qu'elle donne le sentiment de ne pas s'en rendre compte et de vouloir au contraire brosser le portrait d'une génération. Portées par des personnages sans grand relief, et des dialogues qui n'en ont guère plus, les situations sont sans enjeu.

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Rien que pour ce casting et d'autres clins d'oeil insistants - une grand-mère passe par là - , on peut penser que ce film générationnel aspire à être LA BOUM version 2009. (...) Lisa Azuelos (...) parvient à rattraper les passages convenus et les facilités de dialogues par de jolis malentendus et des scènes très drôles ou attendrissantes. (...) Comme les parents en prennent aussi pour leur grade, (...) les jeunes vont adooorer!

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Film générationnel (...), LOL pourra être ressorti dans vingt ans pour montrer comment vivaient les (ados) du 16e (arrondissement de Paris) au début du XXIe (siècle). (...) La caméra colle donc aux basques de Lola (...) au lycée, au café (...). Mais aussi dans le duplex (...) de sa mère (...), interprétée avec un naturel désarmant par Sophie Marceau (...). Des dialogues aux situations, tout sonne vrai, drôle et enlevé. Et subtilement superficiel.

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Vacheries entre filles, solidarité fragile entre garçons, (...) parents trop ou pas assez cool se retrouvent au programme de cette charmante comédie pour ados. (...) Lisa Azuelos ne réinvente pas le genre et, époque oblige, place portables et laptops au coeur de l'action, ce qui rend les dialogues pour le moins laconiques. (...) LOL présente tout de même quelques moments émouvants sur les tourments adolescents.

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