Fr. 2008. Drame de guerre de Jean-Paul Salomé avec Sophie Marceau, Julie Depardieu, Marie Gillain. En 1944, cinq femmes recrutées par les Britanniques doivent libérer un géologue détenu par les nazis, impliqué dans l'organisation du débarquement de Normandie. Récit touffu et peu vraisemblable, très librement inspiré de faits historiques. Mise en scène grandiloquente. Nombreuses scènes d'action spectaculaires. Interprétation honnête. (sortie en salle: 16 janvier 2009)
En 1944, cinq femmes recrutées par les Britanniques doivent libérer un géologue détenu par les nazis, impliqué dans l'organisation du débarquement de Normandie. Récit touffu et peu vraisemblable, très librement inspiré de faits historiques. Mise en scène grandiloquente. Nombreuses scènes d'action spectaculaires. Interprétation honnête. (sortie en salle: 16 janvier 2009)
Jean-Paul Salomé (BELPHÉGOR: LE FANTÔME DU LOUVRE, ARSÈNE LUPIN) donne souvent dans l'excès et la grandiloquence. LES FEMMES DE L'OMBRE ne fait pas exception. Le cinéaste s'attaque cette fois à un sujet sérieux, à forte résonance féministe, mais prend manifestement ses distances avec la vérité historique. De fait, ces guerrières clandestines, inspirées de figures de la résistance, évoquent davantage la dextérité de Lara Croft que le courage de Lucie Aubrac. Ce parti pris du spectaculaire est mis au service d'un récit touffu, décliné à un rythme haletant. Des stars confirmées (Sophie Marceau) et en devenir (Déborah François) se tirent avec adresse des scènes explosives (certaines d'un symbolisme grotesque) qui leur sont données à jouer.
Texte : André Lavoie
Christine Haas - Paris Match
L'héroïsme est au cœur de ce sujet ambitieux qui rend hommage aux femmes de la Résistance à travers une vision plutôt romanesque. Malgré l'esthétique télévisuelle, les personnages caricaturaux, les situations clichés et les dialogues frôlant parfois le ridicule, ce film d'action se laisse voir comme un divertissement efficace.
Didier Roth-Bettoni - Première
Sans (...) prétendre que l'on tient là un bon film de guerre (...), on suit sans déplaisir les aventures de ces cinq drôles de dames (...). Réalisé sans trop d'esbroufe mais avec une certaine efficacité, LES FEMMES DE L'OMBRE est (...) plus centré sur son quintette d'héroïnes sexy (...) que sur l'Histoire qui les conduit au bout d'elles-mêmes.
Christophe Carrière - L'Express
(...) le thème est passionnant (...). Les comédiennes étant Sophie Marceau, Julie Depardieu (...), on est plutôt emballé. Le problème est qu'on l'est un peu moins par le metteur en scène, (...) responsable de BELPHÉGOR et d'ARSÈNE LUPIN. LES FEMMES DE L'OMBRE est un peu mieux mis en boîte que ces deux-là, mais banalement, sans aucune griffe.
Aurélien Ferenczi - Télérama
Le film (...) assume son premier degré, convoque l'imagerie classique des ambiances d'époque, et héroïse avec sincérité (...) celles qui résistèrent (...). On est illico dans le vif du sujet, (...) qualité première du film: ne jamais dévier d'un récit à rebondissements, mené à vive allure. Les personnages, avec parfois leurs clichés, se révèlent (...) dans l'action.
Jean Roy - L'Humanité
Inutile de chercher une écriture affirmée, un point de vue de metteur en scène, un style quoi! (...) Jean-Paul Salomé est (...) un illustrateur, un chef d’orchestre capable de laisser chacun jouer de son instrument au service d’une partition commune. C’est encore le cas dans ce film d’aventures, (...) sincère hommage rendu à celles qui ont préféré la liberté à la vie.